Zombie Survival Rp Rôle-Play dans l'univers Zombie |
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| Rôle Play de EagleWatch | |
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Auteur | Message |
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Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Ven 22 Juin - 18:44 | |
| Chapitre 10 : Tout va bien ?
Je me levais en sursaut de la banquette arrière de la voiture, regarda rapidement autour de moi, tout était noir, l'obscurité était omniprésente. Seule une petite lueur était là. Je cherchais Virginie et Christelle mais elles n'étaient pas là. Je vis les portes ouvertes et décida de sortir de la voiture. A peine sorti, je sentais que quelque chose n'allait pas. Le vent tomba d'un coup et il n'y eu plus aucun bruit. Je sentais ma respiration s'accélérer. Je respirais difficilement.
Soudain des bruits de pas se faisaient entendre tout autour de moi, j'essayais de distinguer ce que c'était mais il faisait trop sombre. Je me dirigeais vers les pas.
Paul : Christelle ? Virginie ? C'est vous ?
*pas de réponse mais les bruits se rapprochaient*
Paul : Allez ! Venez ! Arrêtez-ça ! C'est pas drôle !
*Les bruits s'étaient stoppés*
Paul : Je savais bien que c'était vo...
Je vis une silhouette sprinter vers moi avec un hurlement qui me glaça le sang.
Paul : MERDE !
Je commençais à courir en direction de la lumière, poursuivi par de plus en plus de ces trucs qui couraient vraiment vite. J'arrivais à la porte mais plus rien derrière moi.
Paul : C'est quoi ce bordel ? *en frappant à la porte* Virginie ?! Christelle ?! C'est Paul ! Ouvrez-moi ! Je suis...
La porte s'ouvrit tout doucement. Je vis alors les silhouettes de deux personnes.
Paul : Christelle ? Virginie ?
Les deux silhouettes s'avancèrent à la lumière et je les vis, la bouche entourée de sang, avec des traces de morsures un peu partout.
Virginie : Tu nous as abandonné... Christelle : On ne peut pas te faire confiance... Paul : Non... Pas vous... Comment... Virginie : Tu n'as pas su nous protéger... Paul : Mais je... Christelle : Tu les a laissé nous tuer... C'est à ton tour maintenant... Paul : Non... Ce n'est... pas possible... Non... Non...
Je reculais mais heurta quelque chose. Je me retournais et vis Jeremy.
Jeremy : Alors ? Je t'ai manqué ? Paul : Toi ? Ici ?! Comment... Jeremy : J'avais dit que je reviendrais finir ce que j'ai commencé...
Je tournais la tête, je n'arrivais pas à y croire.
Paul : Ce n'est pas possible. Christelle/Virginie : Tu vas mourir toi aussi. Paul : Non je ne peux pas... Vous avoir abandonnée... Je tenais à vous.
Je les vis avoir des larmes rouges.
Christelle : Comment oses-tu dire ça... Virginie : Devant nous... Maintenant... On va te montrer ce que ça fait d'avoir été trahis !
Ce mot résonna au plus profond de moi.
Paul : Je ne vous ai jamais trahis ! Virginie/Christelle : Tu vas voir ce que ça fait d'être trahis par des proches...
Elles se jetèrent sur moi et m'immobilisèrent, Virginie me regardait, toujours avec les larmes rouges qui coulaient le long de ses joues. Je lui passais la main pour l'effacer.
Paul : Je... suis... dé... dés... déso.... désolé... Virginie : Trop tard.
Elle ouvrit sa mâchoire et l'enfonça dans mon cou. J'hurlais de douleur mais j'avais plutôt mal au fond de moi. Je me répétais sans cesse le mot "traître"... Mon sang coulait le long de mon cou. Je repoussa Virginie et me leva en me tenant le cou qui n'arrêtait pas de saigner. Ma vue se troublait, j'atteins la voiture mais n'arrivais pas à ouvrir la porte. Elles étaient verrouillées. Je soupira puis me retourna vers Christelle et Virginie, qui s'approchaient, en titubant, de moi. Elles me fixaient en souriant.
Paul : (en écartant les bras) Allez venez -vous régaler, je ne peux plus rien faire de toutes façons, mes jambes tiennent à peine, je ne peux plus m'enfuir...
Elle se mirent à sprinter vers moi et se jetèrent sur moi, je fermais les yeux et me fis plaquer au sol. Je sentais Virginie me mordre au cou.
J'ouvris les yeux et regardait autour de moi et vit la voiture, c'était l'aube. Je bougeais mon bras et vis Virginie dormir sur moi. Je la regardais de près. Elle semblait normal. Je passa ma main dans mon cou, sentant quelque chose couler. Je pensais au sang mais ce n'était que sa bave... Je vis Christelle dormir sur le siège, paisiblement. Je souriais mais la vision d'elles transformées en zombie me fit avoir un sursaut. Je vis Virginie se réveiller. Elle me regarda.
Virginie : Bonjour Paul : Hey...
Je ne cessais de fixer ses yeux, en repensant aux larmes de sang. Elle me fixa en penchant la tête puis s'approcha de mon cou.
Paul : Nom de...
Je la repoussa violemment et mis mon bras devant moi. Puis soupira et mis mes mains sur mon visage.
Virginie : Qu'est ce qu'il y a ?! Paul : R... Rien... Excuse moi je ne sais pas ce qui m'a prit...
Elle s'approcha puis s'allongea. J'avais sa tête à hauteur de mon cou. Je sentais mon poul s'accélérer. Je serrais le poing mais tandis qu'elle me regardait, je me pinçais jusqu'au sang pour me calmer, ce qui fonctionna. Je souriais puis regarda Christelle qui continuait à dormir.
Je soupira et Virginie le vit.
Virginie : Paul ? Paul : Oui ? Virginie : Tout va bien ? Paul : Oui... Ne t'en fais pas... Je vais bien...
Je continuais à sourire et elle me regardait d'un drôle d'air. Elle devait savoir que quelque chose n'allait pas. Elle posa la tête contre mon torse et gardait les yeux ouverts. Je repensa alors à "traître" ce qui eut comme conséquence de la serrer contre moi, mon bras étant sur elle. Elle se tourna vers moi, avec un regard étonné.
Paul : Je suis désolé... Pardonne moi...
Virginie souria puis pris mon bras et elle se le mit autour du cou. Elle fermait peu à peu les yeux jusqu'à sentir sa respiration se stabiliser.
Je la serrais contre moi et pensais :
"Je ne suis pas un traître... Je ne suis pas un traître..."
Je regardais tout autour de moi, j'avais mal à la tête.
"Pourquoi ? Pourquoi tout ça ?"
Je regardais par la fenêtre et vit une partie du soleil émergé.
"Tout va vraiment bien ?"
_________________________________________________________ Fin du Chapitre 10, je pense marquer une courte pause de 3-4 jours ^^ | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Lun 25 Juin - 10:27 | |
| Suite du RP dans la journée ou demain | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Lun 25 Juin - 23:00 | |
| Chapitre 11 : Le nouveau
Je fus réveillé par une claque dans la figure, qui me fis sursauter. En me tenant la joue je vis Virginie et Christelle me regarder en souriant.
Paul : Bande de folle... Christelle : On voulait voir ta réaction... Virginie : C'était pas mal... Paul : Il est quel heure ? (en me frottant les yeux) Christelle : 9h34, mon grand-père est réveillé et il t'attend. Paul : Ah ouais ?! Merde !
Je me levais et parti en direction de la maison. Je tocqua à la porte mais personne ne répondit. J'ouvris donc la porte.
Paul : Bonjour, je suis un ami à Christelle et je...
Je me dirigeais vers le salon mais je vis une fille couché complètement nue en train de dormir. Elle ouvrit les yeux et me vit.
Fille : Kyaaa ! Z'êtes qui vous ?! Paul : Désolé ! Désolé ! Je suis un copain de Christelle ! (en me retournant) Fille : Mais vous avez vraiment du culot de rentrer comme ça ! Paul : Je savais pas qu'une fille dormirait complètement dévêtu dans le salon !
Elle ne dit rien mais je l'entendis se lever et s'approcher.
Fille : Tourne toi. Paul : Quoi ? Mais-je...
Elle me décocha une claque mais j'intercepta son poignée avant de la repousser sur le canapé.
Paul : Hé ! Faut pas vous gêner ! Fille : C'est à moi de dire ça ! Christelle : Oh ! On se calme là !
Christelle rentra dans la pièce et vit la fille nue, qui faisait une tête bizarre.
Christelle (se tournant vers moi) : ça va elle t'a pas trop brusqué ? Paul : Non ça va, mais c'est qui cette fille ? Christelle (en soupirant) : C'est ma cousine... Elle s'appelle Morgane. Paul : Morgane ? (en regardant la fille mais me retournais aussitôt car elle était encore nue) Morgane : Oui le pervers. Je m'appelle Morgane. Paul : Pervers... Au moins c'est pas moi qui se balade à poil dans une maison ! Morgane : Qu... Espèce de sale pervers ! Christelle (regardant sa cousine) : Calme toi, il a 18 ans, t'en as que 16. Paul : Et bien... Si âgée et si peu... *siffle* Homme : Il se passe quoi ici ?
Un vieil homme apparut, cheveux gris, moustache mal rasé, assez costaud, marchant difficilement
Homme : Oh bonjour vous deux... Non vous trois... Il y a une demoiselle à l'entrée aussi... Virginie (en s'avançant) : B... Bonjour. Homme : Je m'appelle Charles. Je suis le grand-père de Christelle. Morgane : Et le mien aussi ! Paul : Je suis honoré de vous connaître monsieur. (en se courbant) Charles : Oh ! C'est tellement rare de rencontrer un jeune homme aussi respectueux ! Mais évitez donc tout ça voyons ! Paul : Les hommes âgés sont une mine d'or pour nous Monsieur Charles, ils sont une source de connaissance très importante. Charles : Et bien jeune homme, vous m'impressionnez par votre esprit. Christelle m'a beaucoup parlé de vous. Christelle : Papi ! Paul : Ah ! Et que vous disait-elle à mon sujet ? Christelle : R... Rien du tout ! (elle rougit) Morgane : Attention papi, c'est un pervers... Charles : Une jeune fille disant ça d'un jeune homme alors qu'elle est dévêtu est assez contradictoire... Morgane : Roh... Charles : Venez avec moi jeune homme, je vais vous faire visiter la propriété. Paul : Vous savez monsieur, vous n'êtes pas obligé... Charles : J'y tiens ! Et puis marcher me fera du bien. Christelle : Je viens aussi. Charles : Non reste à la maison et ramenez vos affaires à l'intérieur. Préparez votre chambre, il n'y a pas de places pour vous faire dormir tous séparé et comme vous êtes majeur...
J'ouvris la porte et laissa passer le vieil home qui marchait doucement. On sortit et nous dirigeâmes vers la clôture de la propriété et nous en fîmes le tour. Arrivé près de l'entrée de la propriété où était garé la voiture, je commençais à la pousser pour la mettre dans le garage, alors que le vieil homme me suivait.
Charles : Vous les avez déjà croisé non ? Paul : De quoi ? Charles : Ces... choses... qui reviennent à la vie... Certaines sont déjà passé par ici... Paul : C'est pour cela qu'il faut barricader cet endroit. Vous y serez plus en sécurité. Charles : "Nous" y serons plus en sécurité. J'espère bien que vous resterez vivre ici. Paul : Je ne voudrais pas m'imposer monsieur... Charles : Je te le propose donc tu ne t'imposes pas. J'aurais besoin de quelqu'un comme toi de toute façon, ne pouvant pas protéger les personnes vivant sous mon toit. Je suis toujours resté là et ma seule action fut ma participation à la guerre en Algérie. Paul : Vous êtiez un soldat ? Charles : J'étais un sergent jeune homme. Mais regarde ce que je suis devenu... Ma jambe est bien blessé suite à une grenade lancé par un soldat de mon unité. J'ai été rappatrié suite à ça. Paul : Mon grand-père a aussi fait la guerre. Mais le fait que vous ayez été blessé ne signifie pas que vous êtes devenu inutile bien au contraire. Vous savez des choses que moi-même je ne sais pas. Charles : Tu es très gentil mon petit. (me passant la main dans les cheveux), c'est sympa de me remonter le moral. Si tu avais été mon fils, il y a longtemps que je t'aurais gardé avec moi. Paul : Merci beaucoup monsieur. Cela me touche beaucoup. Charles : Et arrête de dire ça. Paul : Dire quoi ? Charles : "Monsieur". Appelle moi Charles et tutoie-moi. Paul : D'accord Charles (la voiture était dans le garage).
On rentrait dans la maison et vit que l'électricité marchait encore, ainsi que l'eau courante. Je remplis une dizaine de bouteilles et les posa dans l'étagère, qui était assez bien rempli de provision.
Paul : Vous êtes allé chercher des provisions ? Morgane : J'ai vidé toute l'épicerie du village le plus proche. Paul : Et bien... Morgane : T'es jaloux hein ? Christelle : S'il te disait tout ce qu'il avait fait, tu serais extrêmement jaloux. Paul : (en soupirant) J'ai fait ce qui était normal pour moi. Virginie : On a eu de la chance de l'avoir. Paul : O est la chambre ? Je voudrais m'allonger... Morgane : Elles sont au premier étage. Paul : Ok merci Morgane... Morgane : De rien pervers... (en chuchotant) Espèce de faible...
Je me retournais mais ne dit rien... Je continuais de monter les escaliers sans dire un mot. J'entrais dans la chambre et vit mes affaires dans un coin. Je m'allongeais sur un matelas et m'endormis d'un trait. J'étais épuisé de tout ça. Je devais rester ici pour les protéger mais allais-je réussir ? Serais-je assez fort pour ça ? | |
| | | "Le corbeau" Survivant
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Mar 26 Juin - 9:41 | |
| J'adore ^^ ! Vivement la suite ! | |
| | | Yuri Anitovitch Pachinik Admin
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Mar 26 Juin - 11:08 | |
| Simpa mais on entend de moins en moins parler des zombies, on se demande même si il existe encore... | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Mar 26 Juin - 17:44 | |
| En même temps si dans mon RP tu attendais que mon perso dégomme du zombies à tout va, t'es mal tombé... Il y en a mais je ne joue pas là-dessus mais sur les comportements des différents personnages à travers l'apocalypse. Je préfère étudier cela plutôt qu'un type qui va chercher des balles et des armes et s'en va chasser... Ce qui n'apporte d'ailleurs aucun fond. Mais de toute façon, il va y en avoir du zombie dans pas longtemps, tout est prévu. | |
| | | Yuri Anitovitch Pachinik Admin
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Mar 26 Juin - 18:30 | |
| C'était juste une remarque, car c'est censé être l'apocalypse Z, même si il y en a peu dans la campagne où ailleurs, ils sont toujours là. Après moi sa me dérange pas. | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Mar 26 Juin - 21:37 | |
| Comme expliqué plus tôt il y aura une exode de toute façon, les zombies quitteront les villes et iront partout | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Sam 30 Juin - 1:53 | |
| Chapitre 12 : Préparatifs
Je me reveillais en douceur dans la chambre, en compagnie de Christelle et Virginie, qui dormait dans le lit. Je leur avais laissé, prenant donc le canapé... Je me levais donc et sortit de la maison, torse nu et en short. Je vis le grand-père en train de regarder au loin.
Paul : Un problème ? Charles : Non aucun. Je me sens en sécurité d'une certaine manière... Paul : Parce que c'est votre propriété sûrement. Charles : Tu dois avoir raison.
Il souriait et continua à fixer au loin. Je regardais dans la direction d'où il regardait. C'était l'entrée de la propriété.
Charles : Malgré ce sentiment de sécurité, ces choses me font peur... Ce sont des... animaux... affamés... Paul : Je les ai déjà vu en action... C'est inhumain... Charles : Je sais... Ils ont dévoré sous mes yeux Diane... Paul : Diane ? Morgane : C'est ma soeur...
Je me retournais vers la cousine et la vit derrière moi, en train e regarder le sol, les yeux brillants.
Morgane : C'était justement après la mission de récupération... Ces monstres... nous ont suivi jusqu'ici... Ma soeur a voulu les repousser mais ils étaient trop nombreux... Paul : Je... Je suis dés...
Elle se blottit contre moi. Je ne savais pas quoi faire. Elle avait subit un grave traumatisme la pauvre... Elle commença à pleurer. Je lui sécha ces larmes et commençais à sourire.
Paul : Je te protègerais, ne t'en fais pas. Je "vous" protègerais tous. Vous êtes ce qui est le plus cher à mes yeux.
Morgane se calmait petit à petit et finit par s'endormir. Je la déposa dans le salon, récupéra des outils ainsi que des planches et partis en direction de la clôture.
Paul : Je vais aller commencer à consolider la clôture. Si il faut faire une défense, ça commence par un périmètre de défense. Charles : Je voudrais bien t'aider... Paul : Ne vous dérangez pas pour moi. Je peux m'en sortir seul.
Arrivé à la clôture je pensais à la manière d'ériger la barricade : Devais-je privilégier la hauteur ou la résistance ? Je vais faire un peu des deux. Je pris le marteau, des clous, et commençais à recouvrir la clôture de planches. J'espérais juste que le bruit n'irait pas les attirer jusqu'à nous...
Christelle : ça bosse dur par ici. Paul : Hey. Christelle : Hey... Besoin d'aide ? Paul : Oui tu peux m'apporter ces planches là-bas ? Christelle : D'ac ! (elle s'éxécuta) Voilà ! Paul : Merci bien... Christelle Sinon, tu crois vraiment que ce mur va nous sauver de ce qu'il se passe là dehors ? Paul : Si cela peut au moins les retenir je suis content. Je sais que la forteresse imprenable n'existe pas. Chaque forteresse a son point faible, que ce soit au niveau de la géographie, des défenses, de l'armement... Christelle Et quel est notre faiblesse ? Paul : Je dirais la garnison. Christelle : ça semble le plus plausible oui. Paul : Tu vois ?
Je regardais le travail accompli, il ne restait que 2 côtés à faire et l'entrée de la propriété. J'espérais que tout se passe pour le mieux mais ce n'est pas du tout ce qui s'est passé... | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Dim 1 Juil - 22:58 | |
| Chapitre 13 : Moi ?! Abandonner ?!
Tandis que je continuais à construire la barricade, Christelle et Virginie venait de temps en temps m'apporter un coup de main, sous l'oeil bienveillant du grand-père Charles, et sous le regard méfiant de Morgane. Elle continuait à se méfier de moi mais ça ne me dérangeait pas, du moment que ce n'était pas de la haine, ça me convenait. J'en avais déjà assez avec Jeremy, dont je n'avais plus de nouvelles d'ailleurs... Etait-il mort ? Ou bien était-il tout près ? Peu importait. Je ne comptais pas le laisser m'emmerder une nouvelle fois. Notre prochaine rencontre serait la dernière et je me le répétais sans cesse.
Il ne restait plus que le portail à barricader, ainsi que les fenêtres. J'étais content de mon travail, sachant qu'on pouvait se sentir plus en sécurité mais est-ce que cela allait tenir le coup ? J'espérais du plus profond de mon être même si je savais bien que des morceaux de bois fixé ici et là ne nous aideraient pas énormément.
Je redressais la tête et commençais à me diriger vers la maison, où une bouteille d'eau fraîche m'attendait mais je fus stoppé par une alarme qui semblait se diriger vers ici. Je sprinta en direction du portail et vit une voiture de sport rouge se diriger par là à une vitesse folle. Elle prit le virage et commençait à se diriger vers le portail L'alarme était de plus en plus forte. Je restais au portail, en plein milieu. Je saisis le revolver de Christelle et mis en joue la voiture...
Morgane : NON ! Ne tire pas ! Paul : Quoi ?!
Tandis que je me retournais vers Morgane, la voiture continuait à rouler. Je fixais la voiture qui ne ralentissait pas. Je sauta sur le côté pour l'esquiver et j'avais bien fait : En aucun cas la voiture n'avait ralenti. Je me relevais et regardais la voiture se garait en faisant un dérapage et en voyant une personne d'à peu près 18 ans en sortir, avec l'alarme toujours active. Je m'approchais en courant du type.
Paul : L'alarme ! Homme : Quoi ? Paul : L'ALARME ! Homme : J'entends pas ! Elle est trop forte, cette sirène ! Paul : TU VAS M'ETEINDRE CETTE PUTAIN D'ALARME, ESPECE D'ABRUTI ! Homme : JE NE SAIS PAS COMMENT FAIRE ! Paul : Putain...
J'ouvris la portière et éteigna le contact mais l'alarme était toujours active. Je sortis en catastrophe, ouvrit le capot de la voiture et débrancha la batterie. L'alarme était de plus en plus silencieuse. Je regardais l'Homme, m'approcha de lui et lui mit une droite dans la mâchoire.
Homme : AIE ! T'es con ou quoi ?! Paul : C'est toi qui est stupide ! Tu te rends pas compte du danger que tu représentes là ?! Homme (il regardait ailleurs) : N'importe quoi, c'est des conneries tout ça ! Arrête de faire le boss là ! Paul : Espèce de...
Je le relevais par le col et allais lui en remettre une mais Morgane se mit entre moi et lui.
Morgane : Arrête ! Ne lui fais pas de mal ! Paul : Et pourquoi ?! Morgane : C'est le copain de ma soeur. Il me protège. Paul : Et bien un con qui te protège... Tu peux être sûre qu'il va te protéger... Morgane : Pourquoi tu dis ça ? Paul : Tu n'as pas vu ? Déjà il tente de me tuer, et en plus il vous met tous en danger. Morgane : Mais non. Paul : Ah ouais ?! Hé ! Ducon ! Homme : Je m'appelle Mika, enflure. Paul : Ok abruti, c'est ta bagnole ça ?! Mika : Nan je l'ai volé sur un parking. Paul : Tu l'as crocheté ? Mika : Nan j'ai dû casser la vitre. C'est pour ça que l'alarme s'est déclenché d'ailleurs... Paul : Et tu ne t'es pas dit que revenir ici, avec une bagnole qui fait un bordel d'enfer, pourrait être vraiment très risqué ?! Mika : Qu'est ce que j'en savais moi ! J'agis au lieu de faire la morale moi ! Paul : Tu agis tellement bien qu'on va peut-être tous crever là ! Mika : Oh arrête tes conneries... Charles : C'est quoi ce bordel ?!
Je me retournais vers l'entrée et vu Charles, à côté de Virginie et de Christelle. Il nous regardait avec un regard rempli de haine. Il regardait le jeune homme et me regardait ensuite.
Charles : Alors il se passe quoi là ?! Mika : C'est moi, je suis rentré en vie ! Paul : ... Mika (en se tournant vers moi et montrant sa joue à Charles) : Regarde ! Regarde ce qu'il m'a fait ! Il m'a cogné cet enfoiré alors que j'apportais de la bouffe ! Charles : Et t'as ramené quoi ? Mika : Euh... Et bien... J'ai... Charles : Tu as quoi ? Mka : J'ai quelques boîtes de conserves... Charles : Combien ? Mika : Et bien... J'en ai pas mal... Paul : Kss.
Je m'approchais du coffre, essayais de l'ouvrir mais je n'y parvenais pas.
Paul : Mika, ouvre-le. Mika : ... Paul : Tu vas l'ouvrir ce coffre ?!
Mika ne répondait pas. Je soupirais puis commençais à donner des coups de pied dans le coffre. Il était à moitié ouvert mais j'étais essouflé.
Christelle : Attrape Paul.
Je me retournais et vis un pied de biche à mes pieds. Je le saisis et acheva le coffre. Je regardais le contenu du coffre et commençais et à éclater de rire. Virginie s'approchait, regarda à son tour et commençait à soupirer.
Charles : Alors ? Virginie : J'espère que t'aimes les raviolis... Paul : On a de quoi tenir deux jours on dirait... Il y a trois boîtes... Virginie : C'est désespérant... Mika : Il n'y avait que ça ! C'est pas ma faute ! Paul : Et c'est pour ça que tu vas mettre en péril nos vies pour trois putains de bo^tes de raviolis ?! Mika : Il n'y avait rien j'ai dit ! Paul : Tu me dégoûtes...
Je commençais à repartir au portail quand je vis du mouvement dans les champs. Je tentais de distinguer ce que c'était mais je ne voyais pas ce que c'était. Je courus en direction de la maison, saisit ma paire de jumelle et regardait au loin. Je ne parvenais pas à voir. Je monta alors sur la 207 et regardait dans les champs.
Charles : Qu'est ce qu'il y a Paul ? Virginie : Ne me dis pas que... Paul : On est dans la merde ! Vite ! Du monde pour fermer le portail ! Allez !
Je me précipitais vers le portail et vis Christelle venir avec moi. On arrivait au portail et nous vimes un nombre innombrable de zombie arriver, à environ vingt mètres du portail.
Paul : Pousse ! Christelle : Il est rouillé ! J'y arrive pas ! Paul : Courage ! Il en va de notre survie là !
Je voyais Mika arriver avec la voiture de sport.
Mika : Poussez-vous ! Je vais la garer ! Paul : Non arrête ! Mika : SI ! Je peux le faire ! Paul : Attends qu'on soit parti et qu'on est verrouillé le portail ! Christelle : C'est bon ! Je l'ai décoincé ! Met la chaîne Paul ! Paul : Envoie le cadenas ! Christelle : Attrape !
Je le saisis au vol, me retournais pour voir Mika, qui faisait marche arrière.
Paul : Il a compris c'est bon. Je verrouille la porte ! Christelle : Ok ! On peut rent... *Boum* Paul :Christelle ?
Je me retournais et vit Christelle à terre, la voiture passer à côté de moi qui rasa le portail, pour s'arrêter devant. Mika sortit côté passager et se dirigeait vers moi.
Mika : Je l'ai fait ! Ils pourront pas entrer ! Paul : Espèce de sale CON ! (je lui décocha un uppercut qui le mit à terre) Pourquoi tu ne m'écoutes pas sale mioche ! Mika : J'ai 17 ans ! Je suis un adulte ! Paul : Tu ne sais rien faire ! Christelle ?! CHRISTELLE ! Christelle : Je vais bien... Il m'a heurté à la jambe c'est tout. Paul : Non c'est pas bon, tu saignes ! T'as la jambe ouverte sur au moins vingt centimètres là ! Mika : Bon moi je me tire ! Y'a les monstres juste là ! Paul : Reviens salaud !
Je le voyais détaler comme un lapin en direction de la maison.
Paul : Putain d'enfoiré de merde ! Accroche toi à moi Christelle ! Christelle : Non, laisse moi là... Paul : T'es folle ?! Comment est-ce que je pourrais faire ça ?! Christelle : Je suis un poids mort là ! Je vais vous ralentir ! Paul : Tu ne nous ralentiras pas ! Je serais là ! Christelle : Sauve les autres... Ne gâche pas ma vie... Paul : *rire* Je ne peux pas te laisser, ton grand-père m'en voudra à mort. Il ne pourra pas accepter ta mort. Christelle : Paul... Paul : Allez ! Accroche toi !
Je la saisis par les jambes et le dos, et commençais à courir en direction de la maison quand j'entendais le portail commencer à bouger dans tout les sens. Je courrais sans me retourner. Je me devais d'être fort mais je pense qu'au plus profond de moi, ce n'est pas de la bravoure ou du courage que je ressentais, mais de la peur. J'avais peur et je ne pouvais le nier. Malgré la course, je tremblais. Allais-je mourir ici ? Dévoré ? Je courrais sans savoir où j'étais. Je voyais Virginie me faire des signes. Je repris mes esprits.
Virginie : Par ici ! Vite ! Dans la maison ! Paul : Ok !
Je rentrais en catastrophe et amena Christelle à l'étage. Je la posais sur le lit et commençais à déchirer son short. Je me tournais vers ceux qui était derrière moi, à savoir Morgane et Mika, ainsi que Virginie.
Paul : Mika ! Apporte moi des serviettes ! Morgane, les médocs que tu pourras trouver ! Virginie ! Fais-moi un compte rendu de la situation ! Je veux les moindres détails ! Virginie : Ok !
Je relevais la tête de Christelle et lui mit un oreiller. Je regardais sa jambe, le saignement avait un peu stoppé mais ça continuait. Je saisis un drap et le déchira. Mika arriva avec des serviettes et Morgane avec les médocs. Je saisis une bouteille de Whisky, sûrement celle du grand-père, et versa son contenu sur sa jambe.
Christelle : AH ! Paul : Courage ! C'est pour ton bien ! Christelle : Je... Je sais... Je te fais confiance...
Je désinfectais la plaie, et enroulait le morceau de drap autour de la blessure. Cela semblait suffisant mais il va falloir continuer à surveiller ça. Je soupirais mais Virginie cria.
Virginie : Le portail a cédé ! Ils arrivent ! Ils sont partout ! Paul : Merde ! Montez à l'étage ! Prenez tout ce que vous pouvez ! Nourriture ! Objets utiles ! Tout ce que vous pouvez prendre !
Commençait alors une véritable course à la montre, où nous déménagions toutes les affaires à l'étage. Je vis le grand-père passer.
Paul : Charles ! Est-ce que tu as une hache ?! Charles : Va voir dans le garage.
Je sortis de la maison, vus des souches non loin de l'entrée et trouva une hache. En me retournant je vis que les zombies n'étaient qu'à quelques dizaines de mètres.
Paul : Oh non, non, non, non, non, non !
Je ferma la porte à clé, mis un canapé devant et me dirigeait vers les escaliers.
Paul : Plus personne en bas ?! Vous avez tout ?! Eau, boites et tout le bordel ! Virginie : C'est bon mais tu vas faire quoi ?! Paul : Je bloque l'accès !
Je commençais à détruire l'escalier à coup de hache. L'escalier étant en bois et n'ayant pas de placard, ce n'était pour moi qu'un tas de planches. Je donnais le maximum de coup de hache que je pouvais. Mon rythme commençait à ralentir, et je commençais à fatiguer. Cependant je repris le rythme en voyant et en entendant les fenêtres se briser. L'escalier était bien endommagé, il ne restait plus qu'à le faire écrouler. Je commençais à sautiller dessus mais il ne cédait pas. Je regardais autour de moi et vis une table de chevet. Je la saisis me mis par dessus la rambarde et la jeta de toute mes forces en bas. Un zombie qui commençait à monter se la reçu en pleine tête, ce qui avait amorti la chute.
Paul : Bordel ! (en s'adressant au zombie) T'aurais pu attendre un peu !
Je saisis un autre meuble, mais le grand-père me stoppa.
Charles : Non ! Y'a mes bouteilles d'alcool dedans !
J'inclinais le meuble et vis des dizaines de bouteilles en sortir. Je finis par soulever le meuble et à le balancer par dessus la balustrade. L'escalier se brisa sur le coup, laissant apparaitre un trou énorme. Je m'effondrais par terre et vis un zombie s'approcher. Il avait réussi à monter avant que je ne jette le meuble. Je saisis ma hache mais je le vis s'empaler contre le mur, une flèche dans la tête. En me retournant je vis Morgane avec un Arc. Je lui souriais puis me dirigeais vers la chambre, qui était devenu le salon.
Paul : On est en sécurité pour le moment... Virginie : Mais... Tout ces zombies en bas... Comment on va descendre ? Paul : On ne peut pas. C'est aussi simple que ça. On va devoir attendre que les choses se calment. Mika : Bordel on est bloqué par ta faute au premier ! Pourquoi t'as pété les escaliers ?! Paul : Pourquoi t'as été aussi con ? Tu les as ramené avec ta foutue bagnole... Sois fier de toi... Mika : Qu... Espèce de... Charles : Silence Mickael. C'est ta faute si on en est là. Il n'a pas tord. Tu as merdé, tu as merdé. Ce qui est fait est fait. On ne peut pas revenir en arrière.
Je regardais Christelle qui semblait dormir paisiblement, malgré les râles du rez-de chaussée. Je m'allongeais sur le canapé et commençais à me reposer. Je fermais les yeux et entendis Virginie.
Charles : Il nous a sauvé la vie, ce garçon. Il est vraiment impressionnant... Virginie : Il nous a sauvé la vie oui, c'est pour ça que je veux l'aider à mon tour.
Je clignais des yeux et vis Virginie s'approcher. Elle me regardait, appuya sa tête contre un coussin et souriait :
Virginie : Tu n'abandonneras jamais hein ? Paul (en souriant) : Moi ?! Abandonner ?! Jamais ! J'irais toujours de l'avant !
Elle me regardait et souria, pui elle s'endormit sur le canapé. Je la regardais mais eut un frisson. J'avais beau lui avoir dit ça, en aucun cas cela me paraissait vrai :
J'avais peur.
______________________________________________ RP assez long mais il montre que plus rien ne sera comme avant... | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Mer 4 Juil - 15:45 | |
| Chapitre 14 : Et maintenant ?
Après m'être reposé,je m'approchais de l'escalier ou plutôt ce qu'il en restait C'était l'émeute en bas. Des dizaines de zombies étaient là et avaient les bras tendues vers moi la bouche ouverte. Je ne savais pas quoi faire à ce moment là. Je m e leva et me dirigea vers Christelle pour voir son état. Elle ne semblait pas présenter de signe d'infection, sa jambe étant resté normale. D'un côté ça me soulageait et ça me donnait de l'espoir. Je me retournais et vit Virginie arriver.
Virginie : Hey Paul : Hey... Virginie : Comment ça va ? Paul : On fait avec... Virginie: Et elle ? Paul : Je pense que ça ira mais on n'est pas à l'abri d'une connerie... Virginie : Oui je comprends *baîlle* Paul : T'as l'air crevé toi. Virginie : En même temps comment tu veux dormir alors qu'on est pas à l'abri d'une attaque de zombie ? Peut-être qu'ils arriveront à se hisser dans les escaliers... Paul : C'est assez improbable mais c'est tout de même possible... On n'est pas en sécurité ici... Du moins pas énormément. Ils ont beau avoir le nombre, on peut réfléchir nous et c'est ça qui nous différencie avec eux. Je continuerais à survivre même si je dois être sans pitié. Virginie : On continuera à te suivre de toute façon. Paul : Merci. Tiens maintenant que j'y pense, je pourrais appeler Thomas, j'ai pas pis de ces nouvelles depuis qu'on est parti de chez lui.
Je sortis mon téléphone et chercha son numéro, je l'appelais.
Téléphone : .... .... .... .... Euh allô ? Paul : Thomas ? C'est Paul ! Telephone : ... Je suis désolé, ce n'est pas Thomas... Paul : Ah, et il est où alors ? Pourquoi avez-vous son téléphone ?! Téléphone : J'ai vu en passant devant une propriété un gros "SOS" peint en blanc, je me suis arrêté mais... Paul : Mais ? Téléphone : Il était là... Il a été... Paul : C'est pas vrai... Il s'est fait attrapé par les zombies ?! Téléphone : Je ne pense pas... Il n'a pas de traces de morsure... Paul : C'est pas vrai... Il... Il est... Téléphone : Je suis désolé... Paul : ... (je l'effondrais au sol) Ce... C'est pas possible... Pas lui... Téléphone : Quand je suis passé, il gisait sur le sol, à côté d'un cahier, il y a écrit un nom dessus : "Pour Paul". Paul : Je suis Paul. Pourrais-tu rester là-bas et nous attendre ? Je sais que c'est un peu bizarre d'entendre ça de la part d'un inconnu mais... Téléphone : Ne t'en fais pas, je ne vais pas bouger. Je m'appelle Allen. Paul : Ok Allen, je peux te faire confiance ? Allen : Oui ne t'en fais pas, de toute façon je ne peux pas me déplacer, je n'ai plus d'essence et aucun véhicule à disposition. Paul : On a quelques soucis actuellement, je te rappelle plus tard... Allen : Ok, j'attends de tes nouvelles... Paul : A plus tard.
Je raccrochais puis regardais Virginie qui était par terre en train de pleurer. Je ne savais pas quoi dire. Je soupirais et regardais à l'extérieur.
Paul : Il faut sortir d'ici... | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Ven 6 Juil - 15:18 | |
| Chapitre 15 : Une nouvelle ère se lève
Je regardais par la fenêtre le portail. Quelques zombies passaient encore mais ne tardaient pas à ressortir. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Je voyais tout le monde dormir. En les regardant, je les pensais insouciant mais qui était le plus insouciant parmi eux ? Je pensais que c'était moi. Moi qui était allé chercher des balles dans un magasin de chasse, moi qui était allé chercher des provisions, moi qui était allé voir Virginie, Moi qui avait été la cause de la mort e son père (au fond j'aurais pu l'aider mais je ne l'ai pas fait, je n'ai même pas essayé...), moi qui l'avait emmené chez Marine, puis chez Christelle. Moi qui l'avait emmené avec moi, Virginie ne m'aura jamais dit non une seule fois. Je me devais de les protéger. Christelle étant blessée, je me devais de l'aider.
Je commençais à me lever, et à me diriger vers le balcon quand j'entendis du bruit venant de derrière. Je me retournais et vis Christelle essayer de se lever. Je me précipitais vers elle.
Paul : Hey ! Hey ! Ne bouge pas ! Christelle : Je vais bien c'est bon ! Paul : Ne bouge pas s'il te plaît... Christelle : ... Tu peux m'aider alors ? Paul : Ok.
Je la déposa sur mon dos et commençais à me diriger vers le balcon. Elle me regardait en gardant les yeux baissés. Je la déposa délicatement.
Christelle : Merci... Paul : Pas de quoi. Je pense qu'on va devoir essayer de sortir d'ici. J'ai eu des nouvelles de Thomas... Christelle : Et alors ? Paul : ... Christelle : Ne me dis pas que...
Je me levais sans un mot, la tête baissée. Je serrais mes poings contre la rambarde et donna un coup contre celle-ci. Elle se brisa.
Paul : Je n'ai rien pu faire... Et comme un véritable abruti, je l'ai laissé là-bas... Si je serais resté là-bas, il ne serait peut-être pas... Christelle : Arrête. Tu n'y étais pas. Et puis peut-être que tu serais mort aussi... Paul : J'aurais préféré mourir à sa place... C'était un chic type Thomas. Il faut que j'aille voir ce qu'il s'est passé. Christelle : Tu as un plan pour t'échapper ? A pied tu ne pourras jamais y aller. Il faut bien 3h de route... Paul : Je n'y ai pas encore réfléchi. J'ai dis à Allen que je serais là-bas dans peu de temps mais je n'y i pas réfléchi... (je posa mes mains sur la tête) Quel imbécile... Christelle : Arrête de te mépriser. C'est l'imprévu qui rend les choses intéressantes... Mais si on pouvait évter ce genre là cela aurait été plus agréable... Paul : (en souriant) Je pense oui. Mais je ne vais pas risquer vos vies ce coup là. J'irais seul. Christelle : Tu comptes donc nous abandonner ici ? Paul : Ce n'est pas ce que j'ai dit... Christelle : C'est ce que tu feras si tu nous laisses ici. On t'a suivi depuis un petit moment. J'ai perdu mes parents, Virginie aussi... Paul : Je sais. Son père est mort par ma faute... Christelle : Tu sais ce qu'est ton problème ? Paul : Dis-le moi. Christelle : Tu veux toujours sauver tout le monde mais ce n'est pas possible malheureusement. De plus, ele peut le nier mais son père était dangereux avec elle. Je ne sais pas ce qui se serait passé s'il était avec nous. Paul : (en tournant la tête et en touchant mon cou, en faisant signe de le trancher) Crois-moi je serais ce qui e serait arrivé... Christelle : (en souriant) ça oui mais d'autres choses. Tu crois qu'il aurait accepté qu'on aille chez Thomas ? Chez mon grand-père ? Ou dans ce magasin de bricol... Paul : Putain... Christelle : Hey ! Comment tu me parles ? Paul : Non je viens de penser à un truc. Bah sûrement rien d'important... Christelle : Qui est ? Paul : Je pensais à Jeremy là, mais c'est peu probable qu'il soit dans les parages... Christelle : Avant tous ces monstres, il faudrait être suicidaire... Paul : En y repensant, il en serait capable, il me hait telement qu'il ferat n'importe quoi pour me tuer. Christelle : ... Peut-être que... Paul : Qu'y a t'il ? Christelle : Non rien. C'est assez improbable... Paul : Le portail est touours ouvert, si on pouvait créer une diversion, cela serait une bonne occasion de s'échapper. Christelle : Tu penses à quoi ? Paul : Je ne sais pas du tout... Christelle : Un feu d'artifice ? Paul : Ce serait pas mal mais on n'a pas de fusée... Charles : Non mais j'ai ce qu'il faut.
Je me retournais et vis le vieil homme s'approcher de moi.
Paul : VOus auriez dû continuer à vous reposer... Charles : Je ne suis pas encore assez vieux pour dormir tout le temps ! (il ria fort) Paul : (en souriant) Et bien... Charles : Prends cette clé. Elle ouvre le coffre de ma chambre. Tu trouveras des trucs intéressants dedans.
Je pris la clé et me dirigeais vers la chambre de Charles quand je vis Virginie debout. Elle me regardait puis souria.
Paul : Déjà levé ? Virginie : J'ai pas trop sommeil avec tout ça. Je ne me sens pas en sécurité. Paul : On va partir d'ici. De toute façon c'est la seule chose à faire. Virginie : Oui mais comment ? Paul : Je ne sais pas comment... Attnds laisse-moi ouvrir ce coffre...
*click*
J'ouvris le coffre et tomba à la renverse. Le matériel était certe assez vieux mais il n'était pas démilitarisé. Je sortis du coffre un bouquet de grenades avec extrême prudence, ainsi que divers armes à feu. Il y avait un pistolet mittrailleur, un fusil d'assaut de type FAMAS, un fusil semi-automatique SKS type 56, des beretta 92fs et des vêtements militaires. Je refermais la malle et me dirigeais vers Charles, resté sur le balcon. En m'approchant je surpris une conversion.
Christelle : Tu vas vraiment lui donner ton matériel ?! Charles: Vous en avez besoin non pour quitter la propriété ? Christelle : C'est que... Ce sont tes affaires... On ne peut les accepter... Paul : Et puis c'est assez dangereux... (ils se tournèrent vers moi) Pourquoi vous avez des grenades chez vous ? Christelle : Des grenades ?! Charles : Ce sont des souvenirs vois-tu. Paul : Des souvenirs assez dangereux... Vous auriez fait quoi si quelqu'un avait bougé la malle, amorçant la grenade et faisant tout exploser ? Charles : C'est asse improbable. De toute façon ces grenades seront votre ticket de sortie. On va les lancer tout autour de la maison pour repousser ces monstres afin que vous ayez accès à la voiture. Paul : On va faire ça oui. Charles : Tu as dû voir aussi les armes et les vêtements. Prenez-les, ils vous serviront. Paul : Vous êtes sûr ? Charles : Je te dis de les prendre. Respecte ma parole. Paul : D'accord, je vais vous les apporter.
Je pris la malle avec difficulté mais Mika vint m'aider. Il ne disait rien. On déposa la malle sur le balcon puis la vida. On en sortit les armes, les grenades et les vêtements. Charles commençait à distribuer armes et vêtements pendant que j'allais chercher les affaires dans la chambre. En revenant il me tendit le fusil semi-auto et un gilet tactique.
Charles : Je veux que tu prennes ça. Paul : Je ne peux... Charles : Tu vas le prendre.
Je m'éxécuta. En enfilant le gilet, il m'allait comme un gant. Je rangeais tout ce que je poouvais dedans.Je m'accroha le fusil dans le dos. Il était un peu lourd mais c'était pas grand chose.
Charles : Le plan "fuite" peut commencer. Donne-moi des grenades. Paul : Tiens, en voilà 3. Charles : Tu en as combien ? Paul : J'en ai 4. Charles : Bien. Les filles, la Jeep est dans le garage. Dès que nous aurons fait diversion, venez jusqu'à l'entrée et on sautera d'ici. Virginie : Bien Christelle : Je ne peux pas sauter... Paul : Je te prendrais avec moi, pas de soucis à te faire. Christelle : Merci. Virginie : On attend votre signal. Charles : Prêt Paul ? Paul : QUnd tu eux Charles. Charles : Lance une grenade loin vers la gauche, vise la porte de la grange. Paul : Bien. (je dégoupilla une grenade, fis sauter l'amorce et la lança de toutes mes forces) Charles: Bien visé !
L'explosion toucha les portes de la grange qui cédèrent sur le coup. La diversion semblait bien commencé. Les zombies s'approchaient de la grange.
Charles : Balances les grenades que tu as un peu partout ! Décime-les ! Paul : Ok !
On commençait à lancer les grenades à tout va. Les cadavres explosaient de toutes parts. La Jeep s'arrêta à notre niveau.
Paul : Christelle ! Vite ! (je la pris avec moi) Charles !
Il me fit basculer vers la voiture. Je tombais dans le coffre, en me relevant je le voyais faire signe de partir. Il souria, puis la voiture démarra.
Paul : Attends ! Il n'est p... Christelle : S'il l'a fait, c'est qu'il voulait rester là. C'est la où il a grandit en même temps. Paul : ... d'accord. J'espère qu'il ne fait pas d'erreur là... Christelle : Non je ne pense pas. On va chez Thomas alors ? Paul : Oui. Je veux le voir.
Fin de l'Acte 1 | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Dim 22 Juil - 19:45 | |
| Acte 2 / Chapitre 1 : La traque
Je m'approchais des empreintes de pas que j'avais repéré plus tôt. Elles étaient fraîche, très fraîche. La haine emplissait mon esprit, la colère animait mon corps et ma rage contrôlait mes yeux. Je devais le venger, venger mon frère. Ce salaud voulait m'échapper mais il ne pourrait pas fuir. Il était fait comme un rat, coincé dans cette propriété verrouillé de toute part. Il n'y avait aucun moyen de s'échapper. C'était lui, ou moi. Je me rappelais de comment j'étais arrivé jusque là.
On était parti il y avait quelques temps déjà pourtant je me rappelais de tout. On était parti de chez Charles et on commençait à aller chez Thomas. Je n'était pas insouciant mais je ne pensais pas tomber sur ça... Arrivé devant la propriété de Thomas rien n'avait changé. Dans un sens ça me soulageait de voir un lieu qui me semblait paisible. Cependant je n'attendis même pas que la voiture soit à l'arrêt pour rentrer chez lui. Je sprintais en direction de la porte d'entrée quand je vis celle-ci s'ouvrir, laissant dépasser le canon d'une arme. Cela ne m'arrêta pas du tout bien au contraire. Je saisis ma batte et me précipitais en direction de la porte. Celle-ci finit par s'ouvrir, laissant apparaitre un jeune garçon. Je lâcha ma batte quand je l'entendis parler.
Garçon : Non ! Paul : Excuse-moi, tu es Allen c'est ça ? Garçon : Oui je m'appelle Allen et toi tu dois être Paul. Paul : C'est ça. J'ai fait aussi vite que j'ai pu pour venir. Allen : Je veux bien te croire. Il est dans la chambre, dans la sienne je crois... Paul : Ok j'y vais. Allen : Tiens aussi ! Le journal que j'ai trouvé... (il me tendit un bouquin) Paul : Merci.
Je me dirigeais vers la chambre quand je vis par terre des traces de sang. Les traces étaient large et il y avait plein de projection sur les murs. Je n'avais jamais vu un tel carnage. La maison était en désordre : les meubles renversés, les vases brisés... Ils n'auraient jamais fait ça Thomas, il tenait trop à sa déco. Je me suis alors dirigé vers sa chambre, afin de voir ce qu'il s'était passé. En entrant dans la pièce, l'odeur de mort me donna la nausée. En pénetrant dans la chambre j'ai eu les larmes aux yeux. Mon plus cher ami était là, certe, mais avec des blessures tellement profondes que je ne pouvais les regarder.
Je n'osais pas toucher son corps. Sa simple vue me figeait sur place. Je commençais donc à fouiller un peu partout à la recherche d'indices sur ce qui aurait pu se passer mais à part les éclaboussures de sang, rien.
C'est alors que j'ouvris le journal. Le fait qu'il est marqué mon nom dessus n'est pas une coïncidence. Je feuilletais les pages en lisant chaque pages. J'avais les larmes aux yeux. De temps à autres il y avait des photos ou lui et moi étions dessus. Il me traitait vraiment comme son frère. A la fin du livre, je découvris avec stupeur une lettre tâchée de sang. Je l'ouvris et la lu.
Paul,
Je croyais.... .... sécurité... avais tort. Après ton départ........ revenu...... fou de rage.... me demandait où tu pourrais être..... Je n'ai pas répondu.......... assommé...... attaché...... frappé...... haine...... ....... a dit qu'il....... vengeance....... allait chez lui..... armes..... te trouver...... t'abattre.... Pour ma part...... mourir.... Je perds tout mon sang....... trop de coups de couteau.... ventre.... Mon frère..... mon frè.... Aide-moi..... (grosse tache de sang)
Je regardais la lettre en tremblant. Il n'y avait qu'une personne qui aurait pu faire ça dans mon esprit : Jeremy.
Je commençais à hurler à ne plus avoir de voix. Virginie rentra dans la pièce mais je la repoussais dehors et ferma la porte à clé. Elle tapait sur la porte, me disant de la laisser entrer. Je restais là, assis par terre. Les larmes tombaient sur mes poings qui étaient sur mes genoux. Je le regardais et me mit à repenser aux bons moments que nous avions passé ensemble. Je sortis de la pièce, en ayant séché au préalable les larmes qui coulaient le long de mon visage. Les autres me regardaient attentivement, attendant sûrement que je leur explique ce qu'il s'est passé. J'ouvris la bouche mais aucun mot ne sortit. Je regardais par terre et ne dis qu'une chose : Jeremy.
Les autres baissèrent les yeux à leurs tours mais je décida de sortir de la maison. J'alla en direction de la voiture et monta devant côté conducteur. Je klaxonnais et ils finissent par arriver avec Allen. On n'allait tout de même pas le laisser là, il ne devait pas avoir 16 ans... Je lisais la lettre et compris que je trouverais ce salaud chez lui. Je me devais d'y aller pour Thomas, mais aussi pour moi. Il devait mourir. Il m'avait suffisamment dérangé. Je ne vivrais que pour cette raison : Tuer ce type. | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Mar 24 Juil - 19:45 | |
| Chapitre 2 : C'était le bon vieux temps
Tandis que je continuais à courir en suivant les traces, je me rappelais comment j'étais arrivé là, chez "lui".
On était parti de chez Thomas la haine en nous, et surtout en moi. Morgane et Mika restait distant et finirent par quitter le groupe pour aller en direction d'une commune non loin de là. On lui confia un beeper, trouvé plus tôt, chez Thomas, en lui disant que si jamais quelque chose se passait, de nous prévenir tout de suite. Sur la route, je commençais à un plan d'attaque. L'attaquer comme ça, alors qu'il devait savoir que je ne le lâcherais pas comme ça, serait synonyme de suicide. Je décidais d'aller alors à une armurerie non loin de là pour prendre du matériel. On était quatre : Allen, Christelle, Virginie et moi, avec pour seuls armes la batte de Thomas et les armes du grand-père que nous avions abandonnés parce que nous n'avions plus de cartouches. Je me rappelais du magasin où j'étais allé il y a quelques temps déjà, avec le type qui s'était pris une balle en pleine tête. Sur le trajet, on ne voyait que des corps par ci par là. Ils étaient plus nombreux que lorsque j'ai quitté la ville. Je ne sais pas si nous pourrions être en sécurité encore. Nous allions donc à l'armurerie, qui avait été pillé depuis mon passage. A travers les vitrines, les stands étaient vides. Une barricade avait été érigée, bloquant l'entrée. Le monticule de cadavre devant indiquant qu'un siège était en cours. Je m'approchais de la boutique quand une balle siffla juste à côté de moi. Un canon sortit par la fenêtre.
Voix : N'approchez pas ! J'ai assez de munitions pour vous dégommer ! Paul : Je cherche pas les ennuis, mais des armes. Voix : Et pourquoi t'en donnerais-je ? Paul : Parce que nous tentons tout les deux de survivre malgré ce bordel. Voix : Ecoutez... Je suis père de famille, je protège les miens mais si des jeunes comme vous mourraient par ma faute je m'en voudrais toute ma vie. Entrez. Paul : Merci. Je vois que vous avez déjà pris la majorité des armes. Vous avez fait l'arrière boutique ? Homme : Non, je n'ai pas pu y accéder, elle était fermé à clé. Paul : Je suppose que le gérant devait les avoir... Je vais voir ce que je peux faire.
Je m'approchais de la porte arrière et vu un cadenas bloquant la porte. Je pris ma batte et commençais à taper dessus mais rien ne se passa. Allen s'approcha et regarda.
Allen : Kss. C'est un cadenas standard. Rien de bien difficile. Paul : De quoi ? Allen : Durant tout mon collège, j'ai crocheté les casiers des étudiants pour... c'est pas important ! Paul : Tu crois en être capable ? Allen : T'as l'air perplexe... Paul : Non vas-y je te regarde.
Il saisit un clou fin par là, une épingle à cheveux de Christelle et commençait à trafiquer. Je le regardais faire. Il était très agile en fin de compte. Et alors que je regardais sa manière de faire, je vis le cadenas tomber au sol
Paul : Alors là, respect... Allen : T'as vu ! Je suis un pro ! Paul : Bon voyons ce qu'on a là...
En poussant la porte, Allen s'attendait sûrement à voir des mitraillettes, des grenades et autres équipements de l'armée. Ce que nous trouvions fus plus modeste : Il y avait certes, des gilets tactiques mais niveau armes, seuls quelques 9mm et un fusil à lunette. Les filles arrivèrent et on s'équipait. En sortant de la pièce, on aurait dit une escouade de l'armée. Ne nous manquait plus que les casques et les FAMAS mais bon, on n'allait pas trop en demander. Je remerciais encore une fois l'homme, fit un signe de la main rapide à sa famille et alla dans la rue. J'aidais le père à reformer la barricade et il me remercia. On repartit en direction de la route, toujours en esquivant les zombies qui étaient ici et là. On n'avait pas le temps de s'en charger.
Nous arrivâmes une heure après devant sa propriété. Le portail était coincé, ce qui montrait que quelqu'un était là, ainsi que la pancarte "Foutez le camp !". On défonça le portail avec la voiture et on vit Jeremy. C'est comme ça que la course pousuite commença.
Christelle et Virginie m'accompagnaient. On finit finalement par rattraper Jeremy, qui semblait en mauvaise posture. En le voyant au loin, je tentais de lui tirer dessus mais il tourna et entra dans sa maison. J'hurlais de rage mais je repris vite la course poursuite. On entrait tout les trois dans la maison, en prenant chacun une direction différente. | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Jeu 26 Juil - 22:31 | |
| Chapitre 3 : La vengeance est un plat...
Tandis que je fouillais chaque pièce de ce côté, je demeurais silencieux comme un mort. Je surveillais constamment mes arrières, tout en cherchant les cachettes possibles : Sous une table, derrière un meuble, dans les armoires... Tout, je cherchais partout. J'enchaînais les pièces sans le trouver. A la fin je tomba sur Christelle qui avait fouillé les autres pièces de ce niveau. On se regardait et eut le même hochement de tête que moi. On se dirigeait vers les escaliers de l'entrée quand un hurlement se fit entendre. Je dégaina mon Sig Sauer et courut en direction du premier étage quand je vis une ombre courir sur le mur. Je la poursuivis mais elle m'échappa. Christelle m'indiqua la porte et je comptais jusqu'à trois. 3...2...1...go !
Je fis éclater la porte d'un coup de pied pendant que Christelle entra l'arme à la main.Virginie était là, dans une flaque de sang. Je m'approchais d'elle à vive allure. Je lui pris directement son poul. Après quelques secondes je soupirais : elle n'était pas morte. On lui avait planté un couteau au niveau du bas ventre assez profondément. En cherchant un peu, je finis par trouver la provenance du couteau : il y avait une sacoche de trois couteaux de lancer dont celui qui manquait était là... Je pris les deux pour la venger car ils allaient me servir sûrement. Je demanda à Christelle de la ramener au véhicule, pendant que je m'occupais de son cas. Elle hocha la tête et ramassa Virginie, tandis que je progressais dans le couloir. Je défonçais chaque porte, le P226 pointé devant moi. Une pièce, puis deux, puis trois, il n'était pas là. La dernière pièce était devant moi. Je soupira afin de me calmer. Je commençais à lever la jambe quand la porte éclata devant moi. Jeremy se précipita sur moi un couteau à la main, je pointais mon Sig Sauer et tira. Il commençait alors à se diriger vers l'escalier. Il tenta de passer la porte d'entrée mais Christelle tirait pour l'empêcher de sortir. Je le poursuivis dans la maison quand il me frappa la main, ce qui fit voler le pistolet. Il sortit un couteau de table, tandis que je faisais craquer mes doigts.
Paul : C'est entre toi et moi. Amène toi. Jeremy : Tu vas crever !
Il fonça le couteau en avant. Je lui bloquais la main avec la droite tandis qu'avec le bras gauche, je lui mis un coup de coude dans la tempe. Il se releva et finit par me planter son couteau dans la main.
Jeremy : Tu vas faire quoi maintenant hein ?! Paul : J'ai pas changé d'idée ne serait-ce qu'une seconde.
Je serrais les dents et enleva le couteau d'un trait.
Paul : T'es assez habile d'une seule main en fin de compte. Jeremy : C'est ta faute si j'en suis arrivé là ! J'ai du me couper l'avant bras à ce putain de magasin ! Paul : Tu avais tenter de me tuer. Maintenant c'est à toi de mourir. Jeremy : On va voir ça.
Je saisis le couteau par la pointe et le lança dans sa direction. J'écorchais à peine sa joue. Il se précipitait sur moi en préparant une droite. Je le bloquais aisément et lui envoya un crochet du gauche, un direct du droit et un uppercut. Il tomba sur le sol mais se releva. Je mis mes bras en avant, prêt à attaquer
Jeremy : C'est pas juste ! Tu as l'avantage ! Paul : Démerde toi.
Il se précipita sur moi mais je l'enchaîna avec un combo de boxe : direct du droit, suivi d'une pare de son coup en me baissant, crochet du gauche dans sa machoîre enchaîné d'un coup de pied levé qui lui percuta les côtes. Il s'écroula par terre mais continuer à remuer.
Paul : Tu veux que je t'achèves ? Ce sera lent... TRES lent... Je te ferais payer pour tout ce que tu as fait. Jeremy : Va crever... VA CREVER !
Il se leva d'un trait et fonça dans une pièce voisine. Je fonçais sur mon Sig Sauer et le poursuivis mais après avoir franchi le pas de la porte, je fus tirer contre le mur, le souffle coupé. Je regardais mon torse et vis un truc dépassé de celui-ci. Je regardais Jeremy et le vit avec une arbalète, qu'il était en train de recharger. Le carreau avait dû perforer le mur, je n'arrivais pas à bouger d'un poil. Cela me faisait un mal de chien.
Jeremy : Alors ? Qui a l'avantage maintenant ? Paul : Espèce de salaud... Tu me tueras pas aussi facilement... Crois-moi... Jeremy : Ah oui ?
Il me braqua l'arbalète dessus et appuya sur la détente. J'hurlais de toutes mes forces. Un second carreau venait de me toucher à l'avant bras droit, me faisant lâcher le flingue.
Jeremy : Tss, dommage, je visais la tête. C'est pas évident avec un seul bras. Paul : Putain... Attends que je te chope, je te tuerais de mes propres mains ! Jeremy : On verra ça.
Il amena une chaise qui allait certainement lui servir de support. Il rechargeait lentement tandis que j'essayais de retirer les carreaux. Mes tentatives restaient infructueuses tandis qu'il fit un pas en avant et s'assit sur la chaise.
Jeremy : Tu as une dernière volonté ? Paul : Kss. Mis à part te dire que tu vas crever non. Jeremy : Ah. Adieu alors.
Il braquait l'arbalète vers moi, pendant que j'essayais toujours de me libérer des carreaux. Je trouva un plan juste à temps.
Tandis qu'il venait de tirer, je je saisis de ma main gauche l'arrière du carreau de mon bras droit et le brisa d'un coup. En un instant je retirais mon épaule du carreau, laissant échapper une giclée de sang qui vint teinter le mur. Avec mon bras droit je saisis le carreau de mon torse et le brisa comme le premier. Je me baissais tout en en fixant le carreau arrivé en face. J'avais peut-être deux trous dans mon corps, mais j'étais en vie. Il me regardait l'air effrayé.
Jeremy : Bordel, mais tu... comment t'as... Paul : Je te l'avais dit que j'allais te tuer...
Je m'approchais de lui en titubant. Le sang coulait mais je ne m'en préoccupais pas. Il commençait à recharger l'arbalète mais je saisis un couteau de lancer récupéré plus tôt et le lança dans sa direction au hasard. Par chance je le toucha à la main, ce qui eut pour effet de lui faire lâcher l'arbalète. Le couteau finit sa course dans un canapé par là. Il se mit à courir mais je ne laissais pas fuir. Je repris mes esprits et lui envoya un couteau dans la jambe, ce qui eut pour effet de le mettre à terre. Je saisis l'arbalète, un carreau et le couteau de lancer jeté plus tôt et commençais à me diriger vers lui. Il rampait vers la sortie aussi vite qu'il pouvait.
Jeremy : Non ! Laisse moi ! T'as pas à me tuer ! Paul : Après avoir tué Thomas tu veux que je te laisse vivre ? Tu te fous de moi ?! Jeremy : Tu ne ferais que me rendre service en me tuant, sachant que j'ai tué Virginie. J'irais la rejoindre pendant que tu crèveras dans ce monde pourri.
Je pris l'arbalète, le leva et le balançait contre un mur. Il se tenait debout alors je lui tira le carreau dans l'épaule, pour qu'il ne meure pas. Il se tenait droit devant moi. J'approchais doucement, en sortant le couteau de lancer qu'il me restait. D'un mouvement de la main je fis tourner le couteau et le planta juste à côté de son cou, tout en s'approchant de celui-ci. Puis je m'arrêta.
Jeremy : Quoi ? Tu peux pas me tuer ? Tu as peur ? Paul : Non c'est juste que si jamais je te tranche la gorge je vais me salir les mains.
Je sortis le couteau et m'éloigna de cinq mètres. Je pris le couteau et commençais à le lever.
Paul : Ah ! Au fait. Jeremy : Quoi ? Paul : Virginie n'est pas morte. Jeremy : C'est pas possible. C'est pas possible ! Je lui est planté un couteau en plein dans le ventre ! Paul : T'as pas dû toucher un point vital. Mais pour Thomas et Virginie, va en enfer salaud.
Je lâcha le couteau de lancer dans sa direction tandis qu'il tourna la tête tout en baissant le regard.
*Boum* | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Ven 27 Juil - 21:46 | |
| Chapitre 4 : L'Hôpital : L'administration
Je regardais Jeremy étalé contre le mur, le couteau planté là où je voulais. J'en avais fini avec lui, mais ma satisfaction fut de courte durée. Mes plaies commençaient à me faire souffrir atrocement. Je me dirigeais vers la maison de Jeremy et monta au premier dans la salle de bain à la recherche de tout ce qui pourrait servir à me soigner. Je ne trouvais qu'une bouteille de bétadine quasiment vide que je garda pour Virginie. Je décidais donc de déchirer des draps en guise de bandages. Mes blessures commençaient à saigner à nouveau, l'adrénaline devait avoir disparu. Je récupérais toutes les armes que j'avais utilisé durant l'affrontement : Couteaux de lancers (qui pourraient toujours nous servir en cas de corps-à-corps obligatoire : Un couteau sera toujours plus efficace qu'une arme à feu au CàC), l'arbalète (idéale pour éliminer sans trop de bruit), deux carreaux (je devrais m'en fabriquer d'autres de fortune si je voulais continuer à utiliser l'arbalète) et mon pistolet. Je me dirigeais vers la voiture et vis Christelle à l'arrière de la voiture en train d'essayer de stopper le saignement de Virginie, pendant qu'Allen faisait le guet avec le seul fusil qu'on avait. Il était allongé sur le toit, on aurait dit un membre des forces spéciales. Je m'approchais de Christelle et lui tendis la betadine.
Paul : C'est tout ce que j'ai pu trouver. Jerem' a dû l'utiliser pour sa main. Christelle : C'en est fini avec lui ? Paul : Sûr et certain là. Je l'ai achevé et je l'ai vu. Christelle : ... Merci pour la bouteille. Paul : Hey ? Tout va bien ? Christelle : Je m'inquiète pour toi. Paul : Pourquoi ça ? Je vais bien ne t'en fais pa- Christelle : Arrête de dire que tu vas bien. Depuis que le monde a changé, tu changes lentement mais sûrement. Tu n'hésites pas à tuer alors qu'avant tu ne voulais même pas regarder la mort en face. Paul : On ne peut pas rester les bras croisés dans un monde comme ça. Je ferais tout ce que je peux pour vous protéger. Christelle : En tuant un de tes amis ?! Paul : C'étaient pas un de mes amis, du moins il ne m'a jamais considéré comme tel. Il m'a toujours menacé de mort, que ce soit avant ou maintenant. Christelle : Il aurait pu nous aider, nous- Paul : Et comment ? Si on lui avait confié une arme quelconque, je serais mort de celle-ci, j'ai aucun doute là-dessus. Il me haïssait à un tel point que même Virginie n'aurait pas réussi à le raisonner.
Christelle ne disait rien. Elle continuait à s'occuper de Virginie, mais soupira et changea de sujet.
Christelle : Elle perd trop de sang et il faut la soigner. Paul : J'ai rien pour ça. Christelle : Je me doute bien, il faut aller dans un hôpital où je pourrais lui faire des points de suture. Paul : Je connais pas la zone. Je ne peux pas te dire si il y a un hosto dans les environs... Christelle : Dans mon IUT, on m'avait parlé d'un CHU dans la campagne, il doit être par là mais pareil, je sais pas du tout... Allen : J'y étais allé une fois mais je ne me rappelle pas de la route. Paul : Tu te rappelle des villes ou villages à proximité ? Allen : Euh non mais il y avait un verger à côté, à deux- trois kilomètres. Je crois que c'était "le relais des voyageurs". Christelle : J'ai une vague idée d'où c'est mais sans plus. Paul : On va voir, autant partir tout de suite.
Je tapais le mollet d'Allen et lui fis signe de descendre, tandis que Christelle prenait le volant. Je montais à l'arrière et m'occupais de Virginie. Je la regardais et elle se mit à bouger doucement.
Paul : Hey ! Hey ! Bouge pas trop ! Tu es blessée ! Virginie : J'ai mal... J'ai mal... Paul : Je sais, je sais ! (je lui pris les mains) Tu vas survivre ! Il le faut ! Christelle ! On y va ! Christelle : Ok !
Elle démarra en trombe et on rejoigna la route principale du département. On continuait de regarder les panneaux à la recherche du mot Hôpital ou C.H.U. On cherchait pendant 10 minutes quand Allen cria : "là-bas ! C.H.U. !"
On prit le virage et on fonça dans la direction qu'indiquait le panneau. Cinq minutes plus tard, on était devant le bâtiment mais on commençait à hésiter : des cadavres étaient alignés ici et là, sous un drap blanc, un trou au niveau de la tête. En voyant Virginie, je la soulevais et entrais dans le bâtment suivi de Christelle et d'Allen. Je suivis les directions proposées et finis par trouver le bloc opératoire. Je poussais la porte mais celle-ci ne bougeait pas.
Christelle : Regarde sur le côté ! Allen : Un lecteur de cartes magnétiques... Paul : (en donnant un coup de pied dans la porte) On n'a pas le temps pour ces conneries ! Bordel ! Réflechissons... Qui aurait une carte magnétique dans un hopital ? Christelle : Le directeur de l'hôpital... Allen : ... ou le concierge... L'administration est part là, on va aller à l'accueil voir sur les ordi où se trouve le bureau du dirlo. Il y aura sûrement une carte magnétique dedans. On doit yaller.
On se dirigeait vers l'accueil quand je vis le bureau de la sécurité à côté. Je posais Virginie contre le mur et regardais les autres.
Paul : Il pourrait y avoir des trucs utiles dedans, on va voir. Prêt ? Allen/Christelle : Vas-y. Paul : 1...2...3 !
Je défonçais la porte et ils entrèrent l'arme à la main. Personne dedans. J'aperçus des casiers mais ils étaient verrouillés.
Allen : Je m'en charge. Donne moi 5 minutes pour tous les ouvrir. Paul : Je te fais confiance.
Je m'approchais des moniteurs des caméras de surveillance. En les observant, il n'y avait pas beaucoup de zombies, du moins, avant de changer de caméras.
Paul : Nom de... J'espère que vous avez pas de petit creux car on va pas aller faire un tour à la cafet'... Christelle : (en s'approchant) Mais ils sont combien là ?! Paul : Je ne sais pas mais je n'irais pas leur demander... Allen : J'ai fini !
On s'approchait des casiers et on ne trouvait que des blouses ou une barre en fer. Je pris la barre et fouillais les blouses. Je trouvais un trousseau de clés. Vu le nombre de clé ce devait être le passe partout de la sécurité mais pas de cartes magnétiques. On finit par se diriger vers l'aile administrative. Je continuais de porter Virginie, pendant que je suivais Christelle et Allen, qui fouillais chaque pièce. Je vérifiais toutes les deux minutes le poul de Virginie. Elle n'allait pas tenir plus longtemps. Il fallait trouver cette carte au plus vite. On finit par arriver au bout d'un couloir. La porte portait un écriteau : "Dr Michel Ritter"
Paul : Hey ! Y'a un écriteau là ! Il doit être important pour l'hosto ! Christelle : Ok on y va.
Elle ouvrit la porte et on entrait, pas de zombie dans le bureau. on s'approchait du bureau et on vit un corps au sol, un forceps dans la tête. Ils fouillèrent le bureau mais rien. Je montrais le cadavre au sol. Je le retournais avec le pied. Bingo, il avait sa carte personnel accroché à sa blouse. Christelle l'a prit et on se dirigeait vers les blocs opératoires. Je me tournais vers Virginie.
Paul : Accroche toi ! On va te soigner ! | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Ven 3 Aoû - 21:37 | |
| Chapitre 4 : L'Hôpital : La salle d'opération
Pendant que je tenais Virginie par les jambes et le dos, Allen passait la carte dans le lecteur. Un bip se fit entendre et on passa la porte. On fonçait à travers l'aile médicale, cherchant désespérément une salle avec tout l'équipement nécessaire car il est évident que trouver une salle innocupé était plus facile...
Nous finissions enfin par trouver ce que nous cherchions : une salle d'opération prête à l'utilisation. Les instruments étaient stérilisé car sous plastique et du papier était sur le billard. Je déposais Virginie sur la table pendant que Christelle était en train de mettre des gants et Allen de surveiller la porte.
Christelle : Je ne sais pas si je vais réussir... Paul : Elle compte sur toi et tu es celle qui est le plus calé en médecine. Christelle : Je voulais devenir médecin, pas chirurgienne... Paul : (en lui posant la main sur l'épaule) Tu vas réussir, il le faut. On te couvrira au cas où nous serions dérangé. Allen ! On va hériger une barricade de fortune, on va faire Fort Alamo en miniature. Allen : Ok, il y avait des brancards un peu plus loin, je vais les chercher. Reste ici pour surveiller l'entrée. Paul : Ok, fais gaffe à toi. Allen : Tu t'inquiètes pour moi maintenant ? Paul : Il le faut bien ! Vas-y vite !
Il courut à vive allure en direction des brancards pendant que je dégainais mon 9mm. Je n'avais plus qu'un chargeur en réserve. On ne devait pas trop attirer l'attention sous peine d'être submergé. Je pourrais utiliser la barre de fer comme arme mais elle est bien trop lourde pour s'en servir pendant longtemps. Je vis Allen revenir avec 3 brancards, qu'on mit en barricade de fortune. Je me précipitais vers elle et vis un jet de sang. Elle nettoyait du mieux qu'elle pouvait la blessure.
Christelle : Apporte moi une bassine d'eau ! Vite ! Paul : Tout de suite !
Je cherchais un récipient et commençait à chercher un robinet. N'en trouvant pas, je vidais ma gourde dans la bassine et la tendit vers Christelle. Elle hocha la tête.
Christelle : J'ai quasiment fini. Il ne me reste plus qu'à-
*bruit d'explosion*
Paul : C'était quoi ça ? Christelle : Aucune idée- Allen : Les infectés arrivent ! Les infectés arrivent ! Paul : Merde ! FInis vite de refermer la plaie et embarque le matériel de chirurgie, on pourrait en avoir besoin prochainement ! Prends aussi tout les produits que tu peux ! Christelle : Je me dépêche !
Je courus jusqu'au couloir et vis Allen tirer sur les infectés qui s'approchaient de plus en plus. Je pris un brancard et le poussa violemment dans leur direction.
Paul : On va gagner quelques secondes, mais il ne faut plus traîner ici ! Christelle : Il me faut de l'aide pour la porter. Paul : J'arrive ! Christelle : Attention au point de suture ! Ils sont fragiles ! Paul : Je ferais gaffe ! Allez, on se tire d'ici ! Vite !
On courrait comme es dératés à travers les couloirs de l'hôpital. Arrivé à la porte magnétique, je la ferma et la bloqua avec la barre de fer. On en profita pour sortir du bâtiment et rejoindre la voiture. On était fatigué, essouflé, lessivé, mais nous étions en vie. | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Sam 11 Aoû - 0:23 | |
| J'écrirais la suite plus tard, je n'ai pas le temps d'écrire en ce moment | |
| | | "Le corbeau" Survivant
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Sam 15 Sep - 12:11 | |
| Bon, elle vient cette suite ? :3 je peux plus attendre ! | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Ven 9 Nov - 23:44 | |
| je vais m'y remettre à celui là aussi ^^ | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Dim 18 Nov - 1:31 | |
| | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Mar 20 Nov - 18:46 | |
| Chapitre 5 : L'escale
Je continuais de rouler tout en surveillant ce qu'il se passait à l'arrière et côté passager : Rien à signaler tout le monde dormait calmement. Je commençais à baîller aussi. Normal quand on a roulé près de 5h d'affilé depuis le rush de l'hôpital... Nous étions dans la campagne. La pleine campagne. Rien à des kilomètres à la ronde et pas un panneau pour me dire où j'allais.
Je finis par stopper le véhicule et tout en descendant, sentit la main d'Allen.
"Où est ce que tu vas comme ça ? - Une envie pressante. On ne peut même plus se soulager tranquille, sans deconner..."
Il souria puis sortit aussi.
Allen : Tu sais où tu vas exactement ? Paul : J'aurais voulu te dire oui mais non. Je ne connais pas la région et j'y vais à l'aveuglette là. Niveau supplies on en est où ? Allen : On va checker ça, viens.
En regardant le matos qui nous restait, je sentais qu'on était mal quand même. On avait beau avoir des tenues pare-balles avec de beaux gilets tactiques avec pleins de poches, sans munitions et nourritures, ce n'est pas vraiment très efficace... Je regardais Allen et lui exposa mon point de vue :
Paul : On n'en a plus pour très longtemps si on trouve pas vite fait un endroit avec de quoi se ressourcer. Allen : Tu sais si le réseau est toujours actif ? Paul : J'en sais rien à vrai dire. Les hôpitaux ont des générateurs de secours mais j'ai plus de batterie sur mon portable. Allen : Plus de courant ? Paul : Non. J'ai oublié le chargeur chez moi en partant... Du coup ça fait un bail que j'ai pas regardé mon portable... Allen : En effet... ça ne nous avance pas... Paul : Plaît-il.
On eut un fou rire après ce dialogue quelque peu hors sujet. Il vérifia le réseau à l'aide de son portable.
Allen : Heureusement que je garde mon chargeur pour allume cigare... Paul : Si j'ai plus de batterie, tu feras le trajet sur le toit. Allen : ... Paul : Alors ? Allen : J'en ai du réseau, je vais voir ce qu'il y a de plus proche de notre position... A priori il y aurait une station service dans les parrages. J'active le GPS, ça sera plus simple. Paul : T'aurais pas pu le sortir plus tôt ton portable ? Allen : Je croyais l'avoir perdu... Paul : ...
On remonta en voiture et Allen me passa son GPS.
GPS : "Faites demi-tour." Paul : Okay. Allen : Il a l'air de marcher. GPS : "Faites demi-tour." Paul : ... Allen : Attends, doit y avoir un truc... GPS : "Vous êtes arrivé." Paul : ... Allen : ... Paul : Montre moi ton portable. Allen : Non ! GPS : "Faites demi-tour." Paul : Si tu mets en destination là où nous sommes ça marchera pas trop... Allen : Ah... GPS : "Continuez tout droit." Paul : Enfin une indication claire. GPS : "Dans 50m, tournez à gauche." Paul : OK. GPS : "Tournez à droite." Paul : D'ac. Allen : T'es au courant que tu réponds à un GPS ? Paul : ... GPS : "Vous êtes arrivé."
Le bâtiment semblait être en bonne état. Je coupais le moteur et regardais par la fenêtre de la voiture. Le bâtiment était simple, sans trace de lumières.
Paul : Tu veux venir ? Allen : Comme tu veux. Paul : Reste devant alors. Je vais voir ce que je vais trouver dedans. Allen : Pas de soucis.
Je sortis de la voiture et ouvris le coffre avec Allen. Tandis qu'il saisissa un 9mm, je levais le bas de caisse et sortit le démonte pneu.
Allen : Tu prends pas de flingue ? Paul : J'économise les balles et j'évite de les attirer avec le bruit. Allen : Je le garde au cas où.
Je m'approchais de la porte et essaya de l'ouvrir mais sans succès. J'enleva ma veste, l'enroula autour de mon poing et brisa une vitrine. Je rentrais en allumant ma lampe torche. L'endroit n'avait pas été pillé par chance. Je récupérais tout ce que je pouvais en nourriture, boisson et autre. Je jeta un premier sac à Allen, qui le mit dans la voiture. Il m'en passa un second que je remplis presque aussitôt. Il m'amena alors une valise.
Allen : On a tout ? Paul : Tu m'étonnes, j'ai vidé les rayons- Attends, y'a des médocs ! Envoie un sac ! Allen : Attrape ! T'en a besoin d'autres ? Paul : Amène tout les sacs que tu peux.
Il m'amena trois sacs. Le premier fut rempli de toute sorte de médocs. Je remplis le second avec tout ce que je pouvais : Clou, vis et autres.
Paul : Allen, prends ces jerrycans et vide la pompe. Allen : Il me faut une carte bleue... Paul : 2573. (en lui envoyant ma carte) Allen : Ok.
Je me dirigeais vers la réserve quand je sauta derrière le comptoir. Je trouvais un casier sous la caisse fermée à clé, mais je brisa le verrou à coup de démonte pneu : deux-trois douzaine de balles, des clés et un badge. Je regardais les clés et me dirigea vers la réserve qui était verrouillée. J'essayais toutes les clés. Seule la dernière me permis de l'ouvrir.
Allen : Tu fais quoi ? Paul : Je vais faire un tour dans la réserve. On peut peut-être trouver des trucs intéressants. Allen : Je te suis. | |
| | | stefanillo69 Survivant
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Dim 29 Déc - 19:10 | |
| Salut !
Franchement c'est la 3ème fois que je lis ton histoire et je ne m'en lasse pas. Seulement à quand une suite ? Je trouve dommage que tu es abandonné le topic alors que tu as un réel talent de rédaction.
En espérant que tu lises un jour ce message.
Stéphane. | |
| | | Chester Fire Modo
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| Sujet: Re: Rôle Play de EagleWatch Ven 11 Avr - 20:17 | |
| Chapitre 6 : Il est de retour
Je pénètrais dans l'arrière boutique, cramponné à mon démonte-pneu. L'endroit était sombre mais la lumière du jour éclairait suffisamment pour repérer les objets ici et là. Je regardais autour de moi, mais ne vis rien d'intéressant, hormi une hache de secours, sous vitrine. Je saisis mon démonte-pneu et le lança dans la vitre, avant d'en sortir la hache.Elle était ni trop légère, ni trop lourde. e la ramenais à la voiture en soupirant. Les autres riaient en coeur et cela ne me laissait pas sans sentiment. Je m'approchais et vis qu'ils avaient un ordinateur portable. "Qu'est ce que vous faites ?" Demandais-je, en souriant. - On a trouvé quelques photos, me répliqua Christelle. Elles sont pas récentes mais ça valait le coup de les visionner. Regarde j'ai une photo de nous tous là. On s'entendait tellement bien à cet époque. - Ah oui ? Je peux la voir ? dis-je."
La photo, malgré le fait qu'elle était assez flou, me fit sourire. Du moins, jusqu'à ce que je puisse reconnaître ici et là, des visages qui me hantait depuis certains évènements. Mon visage se fermait et j'indiquai à Allen de prendre le volant, pendant que je montais dans le coffre. Christelle baissa les yeux, sans doute pensait-elle que me montrer ça ne m'a pas remonté le moral, bien au contraire. Et elle avait raison. Comment pourrais-je regarder une photo où je suis bras dessus bras dessous avec Thomas alors que mon ami, qui l'a tué est dessus ? Je me sentais mal à l'aise et décidais de rester impassible, la tête contre le manche de ma hache. Christelle finit par me rejoindre au bout de quinze minutes, en ce tenant les mains énergiquement, comme si elle voulait parler, mais était devenu muette en une fraction de seconde. Je la regardais, puis baissais les yeux.
"Cela fait longtemps que j'y réfléchis, mais peut-être que je ne devrais pas être avec vous. J'ai tué des gens, comme ça, prétextant l'instinct de survie. Mais cela ne m'a pas empêché de continuer. J'étais moi-même quand j'ai tiré sur ces hommes, j'étais moi-même quand j'ai tué Jerem, j'étais moi-même quand... Quand je portais une arme. Je pensais que vous protéger était une raison suffisante à pouvoir agir comme ça, mais j'avais tort. Je pensais pouvoir m'en sortir, pouvoir changer, devenir une autre personne, qui ne douterais pas de ses actes. Je n'ai cessé d'avoir des doutes, même quand je disais être sûr de quoi faire. Le monde est en bordel et tout ce que je trouve à faire c'est essayer de vivre normalement. Je me comprends pas, je comprends plus grand chose maintenant..."
Elle me regardait puis me posa la main sur l'épaule avant de retourner sur la banquette arrière. Toute ma vie j'ai vécu seul, essayant de me préserver. Mais tout ce qui me tenait à coeur est maintenant flou. Je soupirais et finis par coller ma tête contre la vitre arrière de la voiture, avant de m'endormir.
Je me réveillais quelques temps après, en pleine nuit. Nous étions arrêté au bord d'une route où il y avait une aire de repos. Je voyais les autres dormir dans la voiture, tandis qu'Allen était sur le toit de la voiture en tailleur. Je sortis de la voiture et entendis Allen ronfler. Je souris légèrement avant de prendre ma hache et une veste. Je grimpais en haut d'un arbre et m'appuyais sur le tronc, tout en croisant les jambes sur une branche un peu relevé. Je cherchais ma gourde mais l'avais oublié sur la plage arrière.
"C'est ça que tu cherches ? me demanda Allen, en me montrant sa bouteille d'eau. - arf, envoie, j'ai la flemme de descendre."
Il m'envoyait sa bouteille que je saisis au vol. L'eau me revigorait, surtout pendant cette saison.
"Cela fait des jours qu'on ne fait que voyager, on a encore de la chance de trouver des véhicules à siphonner. Autrement, à pied, on aurait morflé, me dit-il. - Je n'aurais pas accepté de transporter une personne blessée comme ça, à bras le corps, dis-je en buvant une gorgée."
Je repensais à ce que je venais de dire et compris soudain quelque chose. Mes paroles clamaient haut et fort que je me proclamais leader, alors que tout ce que je voulais, c'était que l'on reste un groupe uni. Je descendis de mon arbre, attrapais ma gourde et l'envoyais à Allen.
"Bois toi aussi et rentre te reposer, je prends la relève."
Il tenta de refuser mais je le forçais à descendre. Je me mis sur la voiture et regardais l'aube se lever. Cinq heures trente-huit. Je regardais la date, 11 avril.
"Tiens Paul, Bon Anniversaire" me dis-je, avant de sourire. Je me sentais de retour, tandis que le soleil commençait à se lever.
________________________________ Commentaire de l'auteur : Je ne sais pas si la suite sera lu, mais actuellement, j'ai écrit plusieurs histoires depuis le jour où je n'ai plus donné signe de vie et je m'en excuse. Du temps où j'écrivais ce Rôle-play, je ne pensais pas que certaines personnes pourraient le lire encore et encore. Cela m'a vraiment touché de voir des personnes n'hésitant pas à poster des messages, en attendant une suite alors que toute trace de moi était effacé. J'ai depuis quelques peu changé, mais ce serait dommage de perdre toute l'originalité de ce forum RP. Le forum qui fut jadis "7eme" dans la recherche, hein Ghost ? Ce fameux forum qui devait voir sa place, monter échelon par échelon. Peut-être que personne ne lira ceci, mais sachez une chose : Ce forum n'est pas mort, pas tant qu'il continuera d'exister à travers le Rôle-play. N'hésitez pas à poster, à créer, à innover. Mais n'oubliez pas : N'arrêtez pas d'écrire, car c'est cette trace qui restera le plus longtemps dans les mémoires.
Chester, de son pseudo actuel "Kurosagi" | |
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