Rôle Play de EagleWatch

Chapitre 1 : Epilogue


"Je m'appelle Paul, et ceci est mon histoire. J'ai vécu dans mon enfance dans un petit village, qui n'avait que 500 habitants, situé au Sud de la France. Avant que tout ça ne commence, je venais de fêter mon 18ème anniversaire. Tout se passait pour le mieux, mais ça n'a pas duré.

Cela faisait quelques temps déja, que les journaux parlaient dans les faits divers de meurtres sauvages. Les journaux racontaient que c'était des chiens sauvages qui avaient fait ça, suite à une contamination par la rage. Cependant le fait que cela se propageait partout en France montrait noir sur blanc que ce n'était pas ça. Puis vint un jour où j'appris l'horrible vérité.

C'était le 15 mars 2012, par une journée ensoleillé. J'étais tranquillement en train d'aiguiser mes couteaux quand je vis quelqu'un dans mon jardin. Etant dans une propriété assez isolée, j'ai d'abord pensé qu'il s'était perdu, que c'était quelqu'un qui n'était pas du coin. Je l'approchais de lui et l'interpella. L'Homme s'est retourné, j'ai alors compris qu'il n'était pas normal. C'est ce que ces tripes a l'air essayaient de me dire en tout cas... Je commençais à parler :

- Euh... Vous allez bien ?
- *grognements*
- ça... ça va ?
- *grognements*
- Je peux... vous aider... d'une quelconque manière ?

La créature commença à s'approcher de moi, et je tomba en arrière. Je pouvais voir à travers son ventre, il a été déchiqueté. Tandis que je reculais, je frappa le mur, j'étais paralysé par la peur, incapable de bouger. Je me suis alors mordu le bras pour reprendre conscience et fuir dans la maison chercher de quoi me défendre, mais quelque chose me bloqua la jambe : Une femme n'ayant plus ses jambes m'avait attrapé la cheville et refusait de la lâcher. Je me débattais de toutes mes forces et lui envoya un coup de semelle en pleine tête, qui lui avait cassé le nez.

Je me leva en courant ouvrit la porte de ma maison et me cacha dans ma chambre. Cependant, l'Homme cognait à la porte. Cela n'arrêta pas. J'étais terrorisé : Qu'est ce qu'il se passait ? Qui était ce type ? Comment peut-il être en vie ? C'est alors que les coups cessèrent, puis vint un long silence, qui fut suivi d'un cri strident : C'était ma voisine. J'ouvris la fenêtre, pris ma paire de jumelles et regarda : Elle était en train d'avoir un cours d'anatomie avec son propre corps...

Je me dis alors que c'était une blague, que j'allais me réveiller mais les coups reprirent. L'Homme était revenu à la charge. Je savais que je ne voulais pas finir comme ma voisine et que j'allais me défendre coûte que coûte. J'allais donc chercher le fusil de chasse de mon père, le rechargea avec des cartouches que je trouvais, puis alla voir l'Homme.

Je sortis sur la mezzanine, braqua le fusil sur l'Homme.

- Monsieur, si c'est une blague, veuillez arrêter ou je tire. ça ne me fait pas rire, sérieusement.
( L'homme se retourna et commença à s'approcher du balcon)
- Monsieur je ne vous le répèterais pas deux fois. Cessez cela immédiatement ! Où j'ouvre le feu !
( Il tendit les bras vers moi)
- Dernière fois monsieur, veuillez stopper tout mouvement où je tire !

A ce moment, l'homme s'arrêta, je soupirais mais celui ouvrit la gueule et commença à se ruer vers moi. Je leva le fusil et tira au feeling

*Blan* *Blan*

A ce moment, je vis la jambe du type exploser de toute part. Cependant ça ne le gênait pas. Il commença à ramper vers moi.

- C'est pas possible... C'est du délire !

Je rechargeais le deux coups, m'approcha de l'homme et lui tira dans la tête. Alors que j'oscultais le cadavre, deux choses me frappèrent :
- La couleur du sang, qui était noir foncé
- Le sang était coagulé

Ayant fait un BAC S, je savais que le sang n'était pas comme ça, si le sang était coagulé, cela signifiait qu'il était mort, or dans ce cas, l'homme était vivant. Le mort étant vivant, pouvait-on le qualifier de morts-vivants ? ça avait beau ressembler à de la science fiction cela était bien réel, car ça s'était produit devant moi.

Je saisis mes affaires, pris les clés de voitures de mes parents, parti en motos à ce moment là, laissa un mot sur la table du salon et m'en alla.

Je devais tout d'abord aller chercher des cartouches et par chance un magasin chasse et pêche se trouvait dans le coin. Ensuite j'irais voir si mes amis et ma copine s'en était sorti."



Je soupira puis ferma mon journal d'un coup, le crayon à la main. J'allais rédiger mes mémoires jusqu'à la fin, car cela montrera que j'aurais tant bien que mal essayer de survire.

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Fin du Chapitre 1 : Présentation du perso, sa première rencontre avec les zombies et son avenir proche.

J'attend la suite, très bien écrit, histoire intéressant... continu !

Rp vraiment sympa, je vois que comme tu l'a dit sur mon rp tu as décidé d'en lancer un ^^. Là je suis en train de faire la seconde journée mais je ne pense pas la finir ce soir ^^

Chapitre 2 : Ceci est MA boutique !

Après être parti de chez moi en direction de la ville la plus proche, je ne croisais que quelques "zombies" : Il fallait dire les choses comme elles étaient bon sang ! Un mort qui est de nouveau vivant est un zombie !

Bref, il n'y en avait pas beaucoup mais au fur et à mesure que j'approchais, il y en avait plus. Etais je conscient dans quel bordel je me mettais ? A tout moment je peux me faire bouffer mais je n'y pensais pas. Je continuais ma route jusqu'au magasin de chasse, qui était ouvert... J'arrêta le contact, mis le frein à main, descendit de la voiture en prenant un sac et entra dans le magasin

Le petit carillon sonna quand je poussais la porte. J'avançais entre les rayons en direction du rayon "Chasse", prit quelques boîtes de cartouches et alla en direction de la caisse.

Personne.

Tandis que je me retournais pour sortir j'entendis une voix me crier dessus :

"Hé tu te crois où toi, à partir sans payer ?! C'est MA boutique ! Tu vas me régler ce que tu me dois !
- Euh... Bien sûr, mais vous n'avez pas vu ce qu'il se passe là-dehors ?! C'est l'apocalypse en avance ! Les morts marchent et bouffent tout le monde !
- T'es sérieux ?! Amen ! Les Mayas avaient raison ! L'apocalypse est en 2012 !
- Qu... Quoi ?
- Sers toi comme il faut petit ! Prends toi un fusil, des cartouches et viens avec moi ! On va chasser ! Mouahahah !
- Euh... D'accord."

Je cherchais donc un fusil qui me serait utile car mon deux coups était beaucoup trop ancien et beaucoup trop lourd. Je tomba alors sur un modèle récent de winchester. Alors que je la pris, l'homme se tourna vers moi en souriant et en parlant fort :

"Ahhh~ !! Je vois que t'es connaisseur petit ! Ce fusil a une capacité de 8 cartouches et se recharge comme pendant le Far-West !
- Je m'y connais un peu oui..."

Tandis que je remplissais mon sac de cartouches, l'homme se tenait près de la vitrine en marmonnant. Quand soudain, il me fit signe :

"Hé p'tit gars, y'a un type en uniforme qui approche par ici, il doit certainement chercher un groupe de trappeur ! Hé mon gars ! Par ic..."

L'homme tomba en arrière, une balle dans la tête, je me planqua derrière le comptoir, en serrant la winchester contre moi. Je savais que je devais l'abattre pour survivre. Il ne me ferait pas de cadeaux.

J'entendis le carillon, ce fut mon signal : J e me leva d'un trait, m'accoudais au comptoir, visa, expira l'air de mes poumons et ouvrit le feu. L'homme en uniforme s'écroula par terre. Etait-il mort ? Peut-être. Vraiment, j'en sais rien, mais je ne voulais pas vérifier...

Je pris mon sac et la winchester, courut en direction de la sortie mais le "soldat" m'attrapa la jambe au passage.

"Alors, petit con ?! On a voulu m'abattre hein ?! Tu vas crever ici !"

Il sorta un revolver, que je fis voler en donnant un coup de winchester dans sa main et tendis qu'il sortait un couteau, je lui mis les doigts dans les yeux. Il se mit les mains devant le visage en criant et en répétant : "Je vais te tuer ! Je vais te tuer sale mioche de merde !"

Je courus jusqu'à ma voiture, ouvris la portière, démarra en trombe mais elle refusa de bouger. Après 10 secondes de réflexion, j'enleva le frein à main et fonça en direction de chez une amie qui habitait pas loin d'ici. Je ne savais plus quoi penser : un homme en tuer un autre, c'est impensable !

Mais suite à ce moment d'inatention, je renversa quelque chose et me pris un poteau. Je me sentis partir quand j'entendis une voix familière...

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Suite du RP, après avoir rencontré les premiers survivants, le perso a eu un accident, que va t-il se passer ?

je vois que tu sait garder le suspense ^^

J'aime vraiment bien écris tu as un énorme potentiel je trouve ^^ sinon j'attend la suite !

Chapitre 3 : "La couardise est l'un des pires des défaut"
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Je me reveilla en sursaut, mais je n'étais pas dans ma voiture, mais dans une chambre rose, avec une odeur de parfum vraiment trop intense, des peluches et un bureau. Je me leva mais une vilaine douleur m'empêcha de continuer : J'avais des bandages tout autour de la taille. Je me cramponna de toute mes forces pour me lever et réussit mais à quel prix, tandis que je marchais, je sentais des vertiges me monter à la tête, j'avançais vers le bureau ou mes affaires étaient posé, je pris la winchester et vit un carnet familier. Je le pris et le regarda attentivement quand je la reconnut sur la photo : j'étais sans doute chez mon amie, mais tout était calme, je regardais l'heure : 23h54.

Je me dirigeais vers la porte quand soudain je glissa sur une petite peluche et me tapa la tête contre le carrelage. Je savais que j'avais la tête dur alors je ne m'en faisais pas, ce qui ne m'empêcha pas de rouler dans toute la pièce, les mains sur la tête...

Par contre je sentais quelque chose me couler le long du torse, je regardais et vit que c'était mon sang. Je regagna la porte, alla dans le salon ou était endormi mon amie, je me dirigeais vers elle afin d'avoir de l'aide mais, m'évanouis avant...

Des cris me réveillèrent :

"Non papa ! Non ! Il est toujours en vie !
- Je m'en fout ! Il est peut-être infecté par ce truc ! Je suis médecin ma fille ! Je sais ce que je fais !"
- Non papa ! Non !"

Tandis que j'ouvris les yeux, je vis une batte se diriger vers moi. N'ayant pas le temps d'esquiver, je mis mes bras en forme de croix en guise de protection.
Enorme erreur...
Je commençais à crier car le père devait m'avoir cassé le poignée gauche avec la batte.

"Mais vous êtes taré bon sang ! Ecoutez votre fille un peu ! Ah bordel, ça fait un mal de chien...
- Oh non, un zombie qui parle ! Mon dieu c'est horrible !

Il se tourna vers un meuble, fouilla dedans à la recherche de quelque chose puis se tourna un revolver à la main. Je commençais à flipper :

"-Non mais ça va PAS là ! Je suis pas un zombie bordel ! Je suis juste un mec explosé de partout à cause d'un accident ! Et avec un poignée cassé en prime !
(tandis que je parlais je me dirigeais vers mon fusil, tombé à 1m de moi)
- J'm'en fout ! T'es contaminé !
- Je vous répète que non !
- Moi je dis que si ! "

Mon amie prit la parole et commença à crier :

- Mais tu vas la fermer papa ! Arrête d'être aussi peureux ! Tu vois pas qu'il est comme nous ?!

Le père baissa son revolver et soupira, il allait partir quand j'haussa la voix :
- Vous pourriez peut-être me soigner... Un médecin qui ne s'occupe même pas de celui qu'il a tabassé, mais où va le monde..."

Il me posa sur la table basse du salon, regarda mon poignée.

"- Je t'ai pas loupé ouais, mais ça ne prendra que 2-3 jours pour se re-souder. J'ai surtout tapé l'avant bras.
- et pour mon torse ?
- En te levant cette nuit, t'as du ouvrir les points de suture.
- Vous m'aviez recousu ?!
- J'avais que du fil à couture, alors j'ai fait avec...
- (Mon amie en me regardant, assise sur le canapé en souriant) Tu n'as même pas bronché, t'es vraiment trop classe.
- (moi en pensant) C'est surtout parce que j'étais complètement mort...
- Virginie, apporte moi une bassine d'eau chaude, de la betadine, du fil et une aiguille. On peut pas laisser ça comme ça.
- Ok, papa."

Tandis que Virginie s'occupait de récupérer les divers trucs, le père me parlait :

"- Comment ça se fait que tu sois là, dans cette ville ?
- J'étais allé chercher des munitions pour pouvoir me défendre. Ces zombies ne font pas de cadeaux.
- Je suis deja au courant de ça, ma femme a été mordu...
- Mordu ?
- Oui, j'ai dû l'enfermer dans le voiture, elle commençais à s'exciter bizarrement...
- Bizarre quand même...
Oui, et la voiture blanche, la coupé que tu avais, elle était à qui ?
- "était" ?
- oh oui était. Vu dans quel état elle est, je pense pas que tu pourras la reprendre... Elle porte bien son nom la "coupé"...
(Je riais jaune, c'était la voiture à mon père, qu'il aimait tant) - ah, d'accord...
(Virginie arriva) - voilà voilà ! Tout ce que tu m'as demandé.
- Bien on va commencer l'opération."

Je serrais les dents et encaissa la douleur. Le père étant peureux, je devais montrer ce qu'était un homme. Je pense que Virginie l'avait bien compris car elle me regardait en souriant. Je souriais difficilement, mais souriais quand même.

Cinq minutes plus tard, c'était fini, j'ai eu un mal de tête comme jamais. Virginie me dit de boire, en me tendant un verre, je bus le verre cul sec mais regretta, ma gorge était en feu.

"- C'est de la vodka, me répondit-elle, tu pourras te reposer avec ça.
- J'ai surtout gagné une migraine de plus, répondis-je.
- Tiens, dit-elle en souriant, il faut que tu dormes."

Elle me tendis plusieurs verres, que je finissais les uns après les autres, jusqu'à ne plus savoir où j'étais. Le père m'installa dans la chambre et tandis qu'il partait Virginie s'appuyait contre la couette. J'essayais de parler mais je n'y arrivais pas. Elle prit mon bras, se le mit autour du cou et s'endormit.Je dormis aussi.

Le lendemain, je me sentais mieux, mais niveau blessure. Niveau migraine, c'était horrible. J'essaya de bouger, mais Virginie était couchée sur moi, je sortis du lit, et en catastrophe car si le père le voyait, j'étais finis, et doucement pour ne pas la déranger. Je fis attention au peluche sur le sol, et regagna le salon, le père dormait sur le canapé. Je soupirais puis me dirigea vers la cuisine. Un brownie était déposé sur la table avec mon nom écrit dessus. Je souriais puis chercha un couteau pour couper un morceau.

"- Dans le tiroir à côté du frigo.
- Ah d'accord. Merc..."

Je me retourna en coup de vent et vit le père juste derrière moi, il me saisit le cou et commença à m'étrangler. Tandis que je me débattais, je lui donna un coup dans le ventre qui le déséquilibra, puis lui donna un coup dans l'arrière du genou qui le mit à terre avant de lui mettre une droite assez puissante dans la tempe.

J'étais essouflé ne savait pas ce qu'il s'était passé. Virginie arriva dans la cuisine et vit son père à terre, inconscient.

"- Qu'est ce qu'il s'est passé ?!
- Ton "papa" a tenté de m'étrangler alors que j'essayais de trouver un couteau pour manger du brownie.
- C'est pas vrai... Je croyais qu'il avait comprit que t'étais normal.
- Je répliquais, Ben lui il ne l'est pas
- Tu n'as pas à dire ça, ça reste mon père...
- oui je suis désolé."

Elle me regarda puis, ramassa le couteau, avant de couper le brownie. Elle me le tendit, je le pris et le mangea.

"- Bon dieu, qu'il est bon !
- c'est vrai ?!
- (j'aurais voulu dire non, rien que pour voir sa tête mais j'allais passer pour un salaud) Oui je te jure. Surtout qu'il n'y a pas de morceau de noisette.
- Tu me l'avais dit il y a longtemps que tu n'aimais pas les noisettes en morceau.
- Tu t'en ai rappelé ?! Alors là bravo.
- Merci, dit-elle en souriant"

Le père se leva, en s'accrochant au plan de travail, il parti en direction du salon. Virginie essaya de lui parler mais il ne voulait rien entendre.

Mais, soudain, un bruit sourd se fit entendre. On entendit une vitre se briser mais ce n'était pas une vitre de la maison. Une alarme de voiture retentit.
je commença à parler :

"- Il faut partir.
- Pourquoi ?
- Cet alarme va attirer les zombies, il faut filer d'ici avant qu'il ne nous trouve."

A peine fini ma phrase je vis le père courir avec des clés de voiture. Je saisis mes affaires ainsi que ma Winchester, Virginie prit quelques affaires et on le suivit mais celui-ci s'enferma dans la voiture. Virginie tapait contre la vitre.

"- Papa, ouvre nous !"

Le père hocha la tête de gauche à droite, puis souria.

"- Tu n'es qu'un peureux ! Tu ne m'auras jamais protégé ! Paul ! il y a une moto dans le garage, on va la prendre !"

Le père fut choqué de ces paroles et tandis qu'elle se dirigeait vers le garage afin d'aller la moto, je m'approcha de la vitre, expira dessus afin de faire de la buée et commença à écrire à l'envers pour qu'il le lit.

"Couard, tes actes te coûteront la vie"

Et tandis qu'il me regardait, je lui fit signe de la tête et écrit "Femme" sur la vitre. Il se tourna sur la banquette arrière où se tenait la femme. Elle se jeta sur lui et n'en fit qu'une bouchée.

Or cette femme à l'origine mordu était devenu l'une des leurs. Ce qui signifie qu'on ne doit pas se faire mordre à tout prix. J'entendis un vrombissement de moteur, la moto avait démarré, Virginie l'amena à côté de la voiture.

"- Allez monte !
- Je conduis, prends mes affaires.
- D'accord."

Elle regarda la voiture et vit son père se vider de son sang. Il lui tendait la main, mais Virginie lui fit un doigt d'honneur. Je démarrais la moto et commença à partir, en zigzagant entre les zombies qui étaient venu par ici.

Après tout ça, je pris la parole, tandis qu'on roulait :

"- Je suis désolé pour tes par...
- Ma mère était gentille mais mon père était totalement différent de ma mère. Il était faible et était couard."

Elle s'arrêta 10 secondes, se serra contre moi et dit : "La couardise est vraiment l'un des pires des défauts..."

Très bien écrit, vivement la suite ^^

J'aime bien, une suite serais plutôt bien !

La suite va arriver bientôt ^^

Chapitre 4 : Retrouvailles et funérailles

Tandis que je continuais à rouler, Virginie s'accrochait à moi. Elle semblait fatigué car je sentais son souffle sur mon épaule, à intervalle régulier.

Paul : Tu veux qu'on s'arrête quelque part ?
Virginie : Je ne voudrais pas te gêner. Continue.
Paul : Je vais m'arrêter, de toute façon je suis fatigué aussi.
Virginie : ... Merci Paul...
Paul : Pas de quoi.

Je freinais délicatement devant une maison de campagne, descendis de la moto, aida Virginie à en faire de même et cacha la moto. Je fouillais la maison, armée de ma winchester, ne contenant plus qu'une cartouche. J'ai été obligé d'utiliser les autres tout au long de notre exode. Je fouillais méthodiquement chaque pièce, quand j'entendis un coup sur une porte. Je me dirigeais vers celle-ci, resta devant, mon fusil braqué. La porte céda d'un coup, laissant passer un zombie. Il trébucha devant moi, la jambe bloqué par quelques choses. Je m'approchais de lui et lui mit la cartouche en pleine tête. J'abandonnais la winchester, ne m'étant pus d'aucune utilité.

Virginie : C'est fini ?
Paul : Oui, il n'y a plus de danger maintenant.

Elle me regardait fixement, en tremblant.

Paul : Quelque chose ne va pas ?
Virginie : Non ça va...

Je la pris par la taille et l'emmena sur le canapé du salon, sur lequel je la fis s'allonger. Elle était fatiguée. J'allais en direction de la cuisine pour voir ce que je pouvais nous faire à manger. J'ai trouvé une boîte de ravioli et du gruyère râpé, de la bouffe de survie quoi. Je saisis la boîte et prépara deux assiettes.

Dans le salon, j'entendis Virginie se lever et aller dans ma direction.

Virginie : Qu'est ce que tu fais ?
Paul : Je nous ai fait à manger. Je ne pense pas faire un bon chef cuistot mais ce sera toujours mieux que des fayots.

Elle souriait toujours et commença à manger.

Virginie : Tu penses qu'on va devenir quoi ?
Paul : Je ne sais pas du tout... Mais une chose est sûr, je me battrais jusqu'au bout.
Virginie : Je ne sais pas si j'y arriverais...
Paul : Je te protègerais, ne t'en fais pas.
Virginie : Merci beaucoup. Je sais que je peux compter sur toi...

Elle se blottit contre moi et commença à fermer les yeux, puis à s'endormir. Je mis par dessus une couverture trouvé par là et commença à m'endormir à mon tour.

Je fus réveiller le matin par un bruit de moteur qui passait à toute allure. Je tentais de me lever mais Virginie me gênait.

Paul : Hey ! Debout princesse (en souriant)
Virginie : Il est quel heure ? (en se frottant les yeux)
Paul : 9H54. On va continuer à aller vers chez Marine. Tu veux manger un truc ?
Virginie : Oui je veux bien...
Paul : J'ai vu des princes dans la cuisine, je vais te les amener.
Virginie : Merci beaucoup
Paul : Pas de quoi.

Je me levais et allais en direction de la cuisine pris les gâteaux et retourna dans le salon. Je le posais sur la table et en donna à Virginie.

Virginie : Merci beaucoup.
Paul : De rien, c'est normal. On ne va pas tarder à repartir, prépare toi.
Virginie : D'accord.

10 minutes plus tard nous étions sur la moto en direction de chez Marine. On en avait pour 20 minutes.

10H40 Nous arrivions chez Marine quand je vis la porte enfoncée.

Paul : Reste ici, on sait jamais...
Virginie : Non je viens.
Paul : Je voudrais que tu restes, s'il te plaît...
Virginie : Bon d'accord mais fais vite...

Je regardais dans le jardin et ramassa la première chose sur lequel je tombais. Ce fut une pelle. Je rentrais dans la maison.

Paul : Marine ? Marine t'es là ? C'est Paul !

Pas de réponses. Je me dirigeais versa chambre quand je vis la porte de sa chambre ouverte. Je jeta un coup d'oeil mais je tomba contre le mur. Son corps était au centre de la pièce, les bras en croix, les vêtements déchirés et la tête éclatée. Je manquais de vomir. Cependant je vis son portable s'allumer et s'éteindre. Je le récupéra et vit un message :

"C'est Christelle, je suis chez moi, barricadé dans ma chambre, il y a un truc chez moi mais je ne sais pas ce que c'est. Viens vite s'il te plaît ! Appelle la police !"

Je sortis de la maison et vit Virginie regarder son portable.

Paul : On va chez Christelle, elle a besoin d'aide.
Virginie : Comment tu le sais ?
Paul : Marine a reçu un message d'elle il y a 8 minutes.
Virginie : Et Marine ?
Paul : Elle n'était pas là...
Virginie : Paul... Il lui est arrivé quelque chose ?
Paul : Pourquoi tu me demandes ça ?
Virginie : Elle garde toujours son portable sur elle...
Paul : ... Il faut aller chez Christelle...
Virginie : Je vais aller voir.
Paul : NON ! N'y vas pas ! C'est... (je lui pris le bras et elle me tomba dessus)
Virginie : Elle n'a pas survécu c'est ça...

J'hocha la tête. Elle commençait à pleurer. Je la pris dans mes bras et la réconforta du mieux que je pouvais. On monta sur la moto et alla en direction de chez Christelle, qui était à deux minutes d'ici.

Arrivée là-bas, même chose : porte enfoncée. J'entrais doucement et entendit deux voix, celle d'un homme et celle de Christelle.

homme : Allez ma mignonne, je vais être gentil.
Christelle : Non lâchez moi ! Vous me faites mal !
homme : Tu vas voir...
Paul : Hé Connard !
homme : Qu...

Je lui mis un coup de pelle en pleine tête ce qui eut pour effet de l'assommer sur le coup. Christelle se jeta sur moi

Christelle : Oh merci Paul, Merci ! Tu m'as sauvé la vie !
Paul : ça va ? Tu n'es pas blessé ?
Christelle : Non ça va...
Pau: Il y a Virginie dehors, prends des affaires et va la rejoindre.
Christelle : D'accord...

Elle s'en alla avec son sac. Je vis l'homme bouger.

homme : ah bordel...
Paul : Ce que vous alliez faire est grave, m'sieur...
homme : Je m'en fout. C'est la fin du monde de toute façon. Tu vas me faire quoi ?
Paul : M'assurer que vous ne le referez plus...

Je leva la pelle et la fracassa contre la tête du type.

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Fin du chapitre 4

A mon avis il doit-être plus fatigué que sa copine, à conduire une moto avec un poigné cassé et à moitié ouvert je ne sais où ^^. Aller, manque plus que la suite.

Ouep j'attend aussi la suite.

Le perso doit tout faire pour ne pas montrer qu'il est plus faible qu'elle physiquement. C'est sûr qu'après il doit serrer les dents... Vous aurez la suite aujourd'hui ^^

Chapitre 5 : Opération "Planque"

Je sortais de la maison de Christelle quand je vis les deux filles en train de discuter. Elles se tournèrent vers moi et regardèrent mes vêtements de haut en bas.

Paul : Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?
Christelle : Tu as un peu de...
Virginie : Sang, partout..
Paul : Ah mince... C'est pas grave.
Christelle : Et l'homme ?
Paul : Il ne te dérangera plus. Je l'ai calmé.

Je jeta la pelle loin de nous puis me tourna vers la moto.

Paul : On pourra jamais monter à trois dessus... Christelle, si je m'en souviens bien tuas une voiture non ?
Christelle : Oui une 207 dans le garage.
Paul : ça te gêne si on la prends ?
Christelle : Pas du tout, je te dois bien ça.
Paul : Ok merci.

Nous nous dirigions vers le garage quand je ressentis de sérieux étourdissements. Je n'arrivais plus à marcher droit. Je commençais à tituber et finis par m'appuyer cotre le mur.

Virginie : Paul, ça va ?!
Paul : Je me sens pas bien...
Christelle : Je vais chercher la trousse de secours ! Fais le monter dans la voiture ! Vite !
Virginie : D'accord

Virginie m'épaula et réussit tant bien que mal à me traîner jusqu'à la voiture. Je m'allongeais à l'arrière.

Christelle : Tiens ! Bois ça ! ça devrait te soulager !
Paul : Merci...

Je m'endormis d'un seul coup.


A mon réveil je vis Christelle en train de conduire au milieu de champs et Virginie en train de regarder dehors. Je me mis debout mais fit tomber un paquet de cigarette. Virginie se retourna et me vis :

Virginie : ça va mieux ?
Paul : ça pourrait aller mieux. Mon poignée me fait à peine mal et mon torse un peu mal, mais ça va après, si on regarde en général...
Christelle : Virginie m'a raconté ce que tu avais eu. T'as quand même survécu à un accident et à son père psychopathe.
Virgine: Hey, fais gaffe à ce que tu dis.
Paul : Du calme vous deux ! Commencez pas à vous chamailler ! On dirait des gosses !
Christelle et Virgine : Désolées...
Paul : Sinon, on va où comme ça ?
Christelle : On va chez Thomas là.., il habite dans un village isolé et a un bunker comme maison.
Paul : Bonne idée, je n'y avais pas pensé.
Christelle : D'ailleurs tiens, c'est le pistolet de mon père. C'est son arme de service mais il en aura pas besoin.
Paul : Je tâcherais d'en prendre soin.

Christelle souriait, toujours en regardant la route, tandis que Virginie et moi, recherchions des survivants à l'aide de nos portables. On appelait tout notre répertoire pour essayer d'avoir de leur nouvelle. On n'a pas eu de réponses mais quelques uns nous ont dit qu'ils avaient besoin d'aide.

Arrivé devant chez Thomas tout avait l'air calme, comme si l'apocalypse n'était pas venu le déranger. D'ailleurs, ça ne l'avait pas dérangé, il nous accueillit la cigarette allumée et la bière dans la main.

Thomas : Yo Paul, ça gaze ?
Paul : Ouais et toi ?
Thomas : Impec' comme toujours ! J'étais en train de finir un jeu là ! Viens entre
Paul : C'est que je ne suis pas seul, il y a Virginie et Christelle avec moi.
Thomas : Mais fais les rentrer aussi ! Les laisse pas dehors !
Paul : D'ac, je vais les chercher et on se retrouve à l'intérieur.
Thomas : Je vais sortir à boire !

Tandis que j'allais chercher les filles, j'entendais Thomas sortir des bouteilles. En se rapprochant de la table de la véranda, nous pouvions voir toutes sorte d'alcools, ainsi que 4 verres.

Paul : C'est la fête on dirait...
Thomas : Hé, ça fait longtemps qu'on sait pas vu ! Combien de temps déja ?
Paul : 5 jours...
Thomas Ah... Autant ?! Il faut fêter ça ! Servez-vous ! Buvez autant que vous voulez !

Je commençais à me servir, en versant à peine de liqueur.

Paul : Tu n'est pas au courant de ce qu'il se passe dehors ?
Thomas : De quoi tu parles ?
Paul : Il y a des zombies, partout. On ne peut même plus aller en ville, tellement ce bordel s'est propagé.
Thomas : T'es sérieux là ? Mais comment ça ? et pourquoi ?
Paul : J'en sais rien. Ils ont débarqué comme ça, d'un coup... J'ai aucune idée de ce qu'il se passe.
Thomas : Vous n'avez qu'à rester ici, à l'abri. J'ai jamais été emmerdé ici. C'est même moi qui m'emmerde !

Thomas riait fort, ce qui me donna un mal de tête, qui, combiné à l'alcool, me montait à la tête.

Paul : Tu aurais des bandages ?
Thomas : Bien sûr ! 1er étage, porte de droite ! Tu as la salle de bain avec la pharmacie.
Paul : Ok merci
Virginie : Je vais t'aider.

On montait les escaliers quand je vis Virginie pensive. Je m'arrêtais devant la porte de la sale de bain, puis me retourna.

Paul : Qu'est ce qu'il y a ?
Virginie : Rien de grave ne t'en fais pas...

J'entrais dans la salle de bain, la fit entrer et verrouilla la porte. Tandis que je cherchais les bandages, elle continuait à me fixer.

Paul : J'ai trouvé les bandages.
Virginie : Laisse moi te les enlever.
Paul : D'accord, vas-y doucement.

Elle m'enleva le bandage du poignée. Je commençais à le mouvoir aisément. J'étais rassuré de ce côté là. Elle me changea les bandages de celui-ci.

Virginie : Enlève le haut, il faut changer les bandages de ton torse.
Paul : Voilà.

Elle commençait à les retirer délicatement et je sentis son souffle s'accelerer. En voyant la cicatrice, elle eut un recul.

Virginie : Tu as eu de la chance pour ça...
Paul : J'en suis conscient. Si tu n'avais pas été là, je ne sais pas ce qui se serait passé.

Elle se rapprocha de moi.

Virginie : Allonge toi, que je désinfecte la blessure.

Je m'éxécutais. Elle me mis de la betadine tout autor de la plaie. C'est alors qu'en me relevant, elle s'assit sur moi et commença à me regarder.

Paul : Je savais que quelque chose n'allait pas..
Virginie : J'y ai beaucoup réfléchi et...
Paul : Et ?
Virginie : Je pense qu'il serait préférable qu'on parte que tout les deux. (elle me passa les bras autour du cou) Je n'ai confiance qu'en toi...
Paul : C'est vrai que ce serait tentant mais on ne peut se le permettre. On a besoin de monde pour survivre. Je ne partirais pas avant d'avoir agrandi notre groupe de survivants. Cependant, je voudrais que tu restes près de moi.
Virginie : D'accord, pas de soucis. Je resterais ici.
Paul : Oui mais pas comme "ça".
Virginie : Oh pardon.

Je me levais et sorti de la salle de bain, suivit par Virginie, qui me tenait la main. J'esquissais un sourire rapide dans sa direction avant de descendre torse nu. Thomas vint à ma rencontre.

Thomas : J'ai appelé Jerem tout à l'heure, il ne devrait pas tarder à arriver. Il semblerait qu'il s'était planqué dans une cabane...
Paul : Plus on est, mieux ce sera. Il va falloir commencer à faire des missions de récupération. On doit trouver, bouffes, eau, médocs, armes et munitions. Virginie, tu peux remonter à l'étage et allumer l'eau de la baignoire et des lavabos que tu trouves ? Merci !
Thomas : Pour quoi faire ?
Paul : Si une coupure d'eau se fait, on aura toujours de quoi boire.
Thomas : Pas con. Après j'ai des bouteilles pleines dans la cave, avec quelques conserves.
Paul : ça ira pour quelques temps...

Soudain, j'entendis klaxonner dehors.

La suite dans la journée ^^ Soyez attentif !

Chapitre 6 : A (re) charge, deux revanches...

Paul : Tu attendais du monde ?
Thomas : Pas que je sache mais attends je vais voir...
Paul : Attends !

Deux hommes descendirent et s'approchèrent de l'entrée. Ils frappèrent à la porte.

Homme : Excusez-moi ? On ne cherche pas les ennuis ! On a juste perdu notre chemin !

Je m'approchais de Virginie et de Christelle et leur dit d'aller se cacher quelque part. Quant à moi, je restais à proximité de la porte d'entrée, le revolver levé.

Thomas : J'arrive.

Il ouvrit la porte et fit face aux deux hommes.

Thomas : Je peux vous aider ?
Homme : En fait on s'est perdu en voulant aller chez des amis et on voulait savoir si vous connaissiez le chemin.
Thomas : Vous deviez aller où ?
Homme : Vers Buvierguen.
Thomas : Ouh mais c'est pas à côté ça ! Vous devez prendre l'autoroute pour aller là-bas, j'ai entendu dire qu'il faisait des travaux d'aménagement sur la nationale.
Homme: Et il faut partir par où ?
Thomas : En sortant de la propriété, vous prenez à droite, arrivé sur la route prioritaire vous verrez un panneau vous indiquant l'autoroute.
Homme : Et bien merci beaucoup ! Vous nous sauvez la mise jeune homme ! Au revoir et à bientôt !
Thomas : Au revoir !

Il referma la porte et soupira.

Thomas : Tu vois ? Ils ne m'ont pas sauté dessus ou agressé.
Paul : Je n'ai rien dit, mais le "à bientôt" me dérange...
Thomas : Je ne sais pas pourquoi il a dit ça.
Paul : Il va falloir rester sur nos gardes pendant un moment... Christelle ! Virginie ! C'est bon, vous pouvez venir !

Elles arrivèrent sans bruit devant l'entrée.

Paul : Ils sont peut-être toujours là alors restez à l'affût, si quelque chose se passe, criez ou faites vous signaler. Thomas tu peux aller garer la 207 derrière ?
Thomas : Pourquoi moi ?
Paul : Parce que si les gars sont encore là, ils vont penser que t'es seul, alors ils baisseront leur vigilance. C'est facile à deviner ça.
Thomas : Ok j'y vais.

10 minutes plus tard Thomas était revenu, accompagné par Jeremy.

Jeremy : C'est cool de vous voir en vie les mecs.
Paul : T'as bien raison. On compte partir cependant dans les jours à venir, on reste ici le temps que je guérisse.
Jeremy : Ouais c'est quoi tout ces bandages ?
Paul : Une longue histoire...

Je regardais l'heure : 19h53.

Paul : Il faudrait faire un truc à manger, c'est pas que j'ai faim et ça commence...
Thomas : Bonne idée. Je me met au travail.
Christelle : Je viens t'aider.
Thomas : Ok merci bien.

Je m'allongeais sur le canapé quand Virginie vint se mettre à côté. Elle me regardait en souriant.

Paul : Tu veux me parler de quelques choses en particulier ?
Virginie : Pas vraiment...
Jeremy : Paul je peux te parler ?
Paul : Oui vas-y.
Jeremy : En privé.
Paul : Bon ok, Virginie tu peux aller voir si ils ont besoin d'aide en cuisine ?
Virginie : D'accord.

Elle se leva et parti en direction de la cuisine.

Paul : Tu voulais me dire quoi ?
Jeremy : Je suis le dernier survivant de ma famille... Mes parents sont mort, ainsi que ma petite soeur... Un monstre l'a attrapé...
Paul : Merde je suis désolé pour toi...
Jeremy : Merci... Mais je ne voulais pas te parler de ça.
Paul : Alors de quoi ?
T'approche pas de Virginie.

Il me regardait avec un air menaçant.

Paul : Tu joues à quoi là ?
Jeremy : Je suis sérieux, ne t'approche pas d'elle !
Paul : Et pourquoi ça ?
Jeremy : Parce que sinon t'auras affaire à moi.
Paul (en se levant) : Tu crois que tu m'impressionnes ?!
Jeremy : Je pourrais te tabasser jusqu'à la mort.
Paul : Moi qui croyait qu'on était pote...
Jeremy : Pour elle sûrement pas. Je sais qu'elle m'aime.
Paul (en regardant sur le côté) : Crois ce que tu veux.

Il m'attrapa le col et me leva.

Jeremy : Tu l'auras voulu !

Je le repoussa des poings et commençais à me mettre en garde. Il se stabilisa et commença à se ruer vers moi. J'esquiva son poing avant de lui attraper le bras et de le faire basculer à terre. Il se releva et m'envoya un crochet du droit dans la tempe. Je lui décocha alors un uppercut, suivit d'un atemi sur le torse. Il tomba sur le sol en se tenant la machoire.

Jeremy : Sale enflure ! Tu peux crever !
Paul : T'as commencé.
Virginie : Il se passe quoi là ?!
Paul : oh, rien il a trébuché avec le tapis.

Jeremy ne disait rien

Thomas : Ok c'est prêt ! Que tout le monde se ramène !

On s'assit et personne ne parlait. Je voyais que Jeremy n'en avait pas fini avec moi, vu la haine omniprésente dans son regard... Je m'arrêta subitement de manger quand j'entendis un bruit de portière.

Paul : Que personne ne parle. Thomas, la lumière !

Il éteigna la lumière. On se dirigeait vers le premier étage. quand on entendit le verrou de la porte d'entrée commencer à se déverrouiller.

Paul : Montez tant que vous le pouvez ! (en chuchotant)

La porte s'ouvrit doucement et on pouvait distinguer deux silhouettes.

Homme : Putain il fait noir là-dedans. Trouve l'interrupteur !

Etant resté dans les escaliers, je savais qu'ils allaient finir par me voir s'ils allumaient la lumière. Il appuya sur l'interrupteur mais le courant sauta. Le disjoncteur avait sauté.

Homme : Putain c'est pas vrai !
homme 2 : T'es vraiment trop con mon pauvre...
Homme : Roh ta gueule ! Bon il est où ce petit con là.
Homme 2 : Oublie pas qu'on cherche des trucs à récupérer.
Homme : Je sais.

Ils se séparèrent et fouillaient activement chaques pièces.

Paul : Il faut les abattre.
Thomas : Quoi ?! Mais t'es taré ?!
Paul : C'est de la légitime défense dans ce cas.

Je dégainais le revolver et commençais à descendre les escaliers sans bruit quand je vis un des hommes revenir vers l'escalier.

Homme : Hé ! J'ai trouvé cette veste ! Et vous le parfum qu'ellle a, c'est à une gonze !
Paul : Merde c'est la veste à Christelle ! (pensais-je)

Je descendis les escaliers et pris un coussin. Je me déplaçais accroupis, pour rester invisible et être plius discret. Un des hommes étaient en train de fouiller un buffet. Je pris le premier objet qui me tombais sous les mains : C'était un stylo. Je le jeta dans une direction fort. Il heurta un mur et tandis que l'homme se tournait face au bruit, je me mis à courir vers lui. Je le plaqua au sol, lui mis le coussin dessus et tira deux balles à travers le coussin. L'homme ne bougeait plus.

Je me leva puis me mis sous une table non loin de là.

Paul : (en chuchotant) Hé par ici mec ! J'ai trouvé un truc intéressant...
Homme : Ok j'arrive.

Il commença à arriver mais il trébucha sur le corps de son complice.

Homme : Oh merde ! Eric !

Je dégainais mon revolver et lui tira dans la jambe. Il s'effondra sur le sol en criant.

Homme : Putain t'es qui toi ?!
Paul : Quelqu'un qui protège d'autres personnes.
Homme : Espèce de...
Paul : Prends le corps de ton pote et fous moi le camp.

Il ramassa le corps et se dirigea vers la porte.

Homme : Espèce de salaud. Tu paieras pour ce que tu as fait...
Paul : On verra ça plus tard.

Je fermais la porte, la verouilla et mis des meubles devant. Les autres descendaient les escaliers.

Thomas : Putain, la chance qu'on a eu... Heureusement que j'ai laissé tourner ma console ! Elle a produit le court-circuit !
Paul : Tu nous a sauvé indirectement, tu peux être fier de toi. Par contre Jerem, j'attendais de l'aide de ta part...
Jeremy : Va chier.

Il sortit de la pièce et s'enferma dans la salle de bain.

Virginie : T'aurais pu être plus sympa avec lui.
Paul : J'aurais pu crever là. Encore une chance que j'avais ce flingue sinon je me serais fait buté...
Virginie : Arrête de risquer ta vie comme ça...
Paul: J'essayerais, mais je ne peux pas prendre de risque...

Chapitre 7 : Prendre un nouveau départ ?

Je me reveillais en sursaut. Quel heure était-il ? Je n'en ai pas la moindre idée. Je me levais avec une migraine pas possible. Je ne me rappelais plus de rien mais la vue de bouteille d'alcool vide me fit retrouver les esprits : Thomas nous avait proposé de boire pour une raison X et on en a trop profité. D'ailleurs je ne voyais plus Jeremy ni Virginie. Je soupirais puis bailla, pour finir par me lever et atteindre la cuisine. Je me fis un chocolat chaud et pris quelques gâteaux. Je m'assis sur le comptoir et commençait à manger. Christelle arriva, en se frottant les yeux.

Christelle : Bonjour.
Paul : Bonjour toi. ça va bien ?
Christelle : Un peu mal au crâne mais ça peut aller. J'ai vraiment trop bu hier.
Paul : Tu veux boire quelques choses ? ou manger quelques choses ?
Christelle : Je ne dirais pas non.
Paul : Tiens, j'en avais fait plus au cas où.
Christelle : Tu penses vraiment à tout. C'est impressionnant !
Paul : Roh arrête, tu me flattes ! (je souriais et elle fit pareil)
Christelle : Tu es rétabli ?
Paul : Oui c'est bon. Mon poignée est guéri et mon torse ne me fait plus trop mal. Je pense qu'on partira dans l'après midi.
Christelle : J'allais te proposer en milieu de journée mais soit.
Paul : Je ne suis pas le seul à décider. Vous êtes avec moi.
Christelle : T'as raison sur ce coup.

Je sauta du bar et alla dehors. Elle me suivit avec don petit déjeuner. Un courant d'air se fit sentir et je la vis frissonner.

Paul : Met ma veste qui est sur la chaise. Ne va pas attraper la crève.
Christelle (en se mettant la veste) : Merci. Tu n'auras pas froid toi ?
Paul : T'oublies que j'ai le sang chaud. (en souriant)
Christelle : Tant mieux pour toi, je suis complètement frileuse moi.
Paul (en s'asseyant sur une chaise) : Où irons nous si nous partions d'ici ?
Christelle : On pourrait aller chez mon grand père il a un vignoble à 80km d'ici, dans un petit village dans une plaine.
Paul : Il va nous falloir du matos pour la barricader si on y va.
Thomas : Grbebrel...

Je me retournais et vu Thomas, la tête appuyé dans un coussin.

Paul : Quoi ?
Thomas : Y'a un truc de bricolage pas loin, je te conseille d'y aller si tu comptes partir.
Paul : Vers où ?
Thomas : Pars vers la gauche et continue tout droit. Tu tomberas sur une zone industrielle.
Paul : D'ac, Merci du tuyau.
Viriginie : Vous comptez partir ? Je viens avec vous.
Paul : Ok mais... Je peux savoir pourquoi t'es en sous-vêtement alors qu'il gèle ?!
Virginie (en baillant) : J'avais même pas remarqué. Atchoum !
Paul : Et voilà... Ce qui devait arriver arriva...
Virginie : Roh hé...
Paul : J'ai deja prêté ma veste à Christelle, je peux te péter ma chemise.
Virginie : Je ferais avec...
Paul : Maintenant c'est moi qui vais choper la mort. Je rentre.

Tandis que je rentrais je me jeta sur le canapé et me mis une couverture dessus. Je m'assoupis quand une masse me tomba dessus. J'ouvris les yeux et vis les deux filles.

Paul : Vous allez pas commencer...
Christelle : C'est notre quart d'heure...
Virginie : Tu vas pas pouvoir nous résister...
Paul : Roh non... Stoppez ça s'il vous plaît...
Virginie : Non, ça nous amuse.
Paul : Vous êtes incorrigibles... Honnêtement.
Christelle : C'est pour ça que tu nous adorent (en souriant)
Paul : Peut-être... (le sourire au lèvre)
Virginie : Ah ! Il a pas dit non !

je saisis un coussin et commença à le jeter dans la figure de Christelle. S' en suivit une bataille de pelochon comme je n'en avais pas fait depuis longtemps. Je fis tomber Christelle sur le canapé mais trébucha et tomba dans un fauteuil. Virginie en profita pour me lancer son coussin, qui, me heurtant la tête, fit basculer le fauteuil en arrière.

Paul : Ouh la gamelle...
Virginie : ça va ? je t'ai pas blessé ?
Paul : Non pas du tout (je la souleva et la jeta doucement sur le canapé), tiens prends ça !
Virginie : T'es méchant ! Je m'inquiétais moi !

Après avoir fini la bataille, on redevenait sérieux. Tout ce qui se passait à l'extérieur était toujours présent. Les zombies, pillards et autres trucs sont toujours là et ça n'allait pas changé.

Dans l'après midi, nous avions fini de préparer nos affaires. La 207 était prête à rouler. Je me tournais vers Thomas.

Paul : Merci encore pour ces quelques jours. Je te conseille vivement de te barricader si tu veux survivre. Tu es sûr de ne pas vouloir venir ?
Thomas : Mes parents pourraient peut-être rentrer et je veux être là quand ils rentreront. Je vous appellerais si jamais il se passe un truc.
Paul : Ok, je compte sur toi pour appeler. Je t'appellerais tout les soirs pour prendre de tes nouvelles.
Thomas : ça marche. Oh, et prends ça. Elle te sera utile. En souvenir du bon vieux temps.

Il me tendit une batte de baseball en aluminium.

Paul : Tu es sûr ?
Thomas : Après avoir réglé le cas des deux types, je te dois bien ça. Prends la s'il te plaît.
Paul : D'accord. Merci en tout cas.
Thomas : Je t'ai toujours considéré comme mon frère Paul. Survis à ce bordel et veille bien sur les filles.
Paul : Ok, je ferais ça. Et e te prenais aussi pour mon frère, mec. Et ça ne changera pas.

Alors qu'on allait franchir le portail, je vis Jeremy courir après la voiture.

Paul : Qu'est ce qu'il veut celui-là ?
Jeremy : Prenez-moi avec vous s'il vous plaît.
Paul (en soupirant) : Bon monte. Mais dépèche toi un peu.

Après avoir franchi le portail, je sortis par la fenêtre et fit signe de la main à Thomas.

Paul : J'espère que tu survivras mon frère...
Virginie : Tu as dit quelque chose ?
Paul : Non rien. En route pour le magasin de bricolage. On a besoin de matos.

Pas trop mal, mais on sent vraiment qu'il n'y a pas de zombie, normalement, dans une apocalypse, les 4 premiers jours sont souvent les pires... mais bon a toi de voir.

L'endroit étais isolé et comme dans toute apocalypse de zombie, les forts taux de zombie sont dans les villes, c'est après qu'ils se déplacent un peu partout et recouvre une large partie. mais le chapitre 7 sera un tournant majeur.

Chapitre 8 : (dur) Retour à la Réalité.

Une secousse me réveilla.

Paul : C'est quoi ça ?
Christelle : On est arrivé.
Paul : Roh tu déconnes, je faisais un beau rêve... J'étais dans un champ et il y avait des lapins...
Virginie : Comme c'est mignon !
Jeremy : Bon je voudrais pas vous déranger mais on est devant le magasin là.
Paul : Ok on va récupérer des trucs alors. Vous avez de quoi vous défendre ?
Christelle/Virginie : Rien.
Jeremy : J'ai pris ça moi.

Il avait un cran d'arrêt de la taille d'un stylo.

Paul : Ok on trouvera de quoi se défendre dedans. Restez près de nous. On y va.

On sortait de la voiture et nous dirigions vers les portes coulissantes. Elles ne fonctionnaient plus. Jeremy s'avança et planta son couteau entre les portes.

Jeremy : Paul j'ai besoin d'aide s'il te plaît.
Paul : J'arrive. (en chuchotant) Christelle prends le.

Je lui donna le revolver et me dirigeais vers la porte. On l'ouvrit sans effort et pénétrèrent dans le magasin. Une odeur épouvantable se fit sentir.

Jeremy : Pouah ça pue ! ça sent comme...
Paul : La mort...

Je le regardais et il me regardait.

Paul : J'ai un mauvais pressentiment. On se magne de récupérer ce qu'il nous faut et on se tire vite fait.
Jeremy : Là on est d'accord.

On commençait à parcourir les rayons. Je me dirigeais vers le rayon quincaillerie. Arrivé là-bas j'ouvris mon sac et mis le maximum d'outils que je trouvais : Marteau, Tournevis... Tout ce qui se trouvait à portée de moi. Ma main s'arrêta sur un pistolet à clou qui semblait avoir été posé là.

Paul : C'est pas normal...

je le pris et le gardais et main. J'espérais qu'il était chargé, ne savant pas comment faire pour vérifier.

Paul : Vous avez ce qu'il faut ?
Jeremy : J'ai trouvé des cartons avez des planches dedans, mais j'ai besoin d'aide.
Paul : Christelle, Virginie, prenez ça et allez à la voiture nous attendre. Jerem, on va chercher ces cartons.

On se dirigeait vers l'odeur était insoutenable. Je me déchira une manche et m'en servit de masque à gaz.

Jeremy : Les voilà.

Je m'approchais mais je marchais dans un liquide. Je regardais par terre et vit une flaque rouge. C'était du sang !

Paul : Bordel, c'est pas vrai ! Il est mort !
Jeremy : Et tu vas l'être aussi.
Paul : Qu... Quoi ?

Je levais la tête et évita de justesse un coup de marteau.

Paul : Qu'est ce que tu fous putain ?!
Jeremy : Je vais me débarrasser de toi, comme ça je ne serais plus gêné avec Virginie.
Paul : Mais pourquoi ça ?! T'es taré !
Jeremy : Elle ne pense qu'à toi espèce d'enfoiré ! Elle n'a cessé de parler de toi que lorsqu'elle s'est assoupis ! Je te hais !
Paul : Mais t'es complètement malade toi ! Calme toi !
Jeremy : Plutôt crever que me calmer !
Paul : Arrête tes conne... Putain derrière toi !

Je lui mis un coup d'épaule et tomba sur le sol, un zombie ayant tenté de l'attraper. La créature se dirigeait vers moi, je tentais de le repousser mais sans succès.

Paul : Putain ! Aide moi Jerem ! Fais pas le con !
Jeremy : Tu peux crever sale enflure. "Tu seras mort en héros", je leur dirais ça aux filles.
Paul : Putain déconne pas mec !
Jeremy : Adieu enflure. On se reverra en enfer.

Il se mit à courir mais un zombie lui attrapa la jambe. Je réussis à repousser le mien et à lui mettre un coup de marteau dans la tête. Je me dirigeais vers Jeremy quand j'entendis un cri venant de sa part...

Il venait d'être mordu...

Jeremy : Oh merde ! La saloperie ! Elle m'a mordu !

Je saisis ma batte en alu et lui éclata la tête en deux coups. Je voyais Jeremy se mettre à genoux et me regarder.

Jeremy : Je viens... de me faire mordre...
Paul : Je sais mec...
Jeremy : Tu peux me faire une faveur ?
Paul : Vas-y...
Jeremy : Va en enfer.

Je sentais quelque chose sur ma poitrine. C'était le pistolet à clou trouvé précédemment que Jeremy était en train de braquer sur moi.

Jeremy : J'ai pas changé d'opinions à propos de toi. Va crever.
Paul : Déconne pas Jerem...

Je fermais les yeux, tandis que je le voyais appuyer sur la gâchette.
*click*
Je les rouvris et le voyais appuyer encore et encore essayer de tirer.

Jeremy : Merde ! Merde ! Pourquoi ça marche pas ?!
Paul : C'est une bonne chose.

Je pris le carton et commençait à partir.

Jeremy : Hé tu vas pas me laisser là, tout seul ?!
Paul : Malheureusement si. Tu as deja tenté de me tuer plusieurs fois. Je prends mes précautions.
Jeremy : Nan mec déconne pas...
Paul : "On se reverra en enfer".

Je sortais de la salle et entendis des grognements.

Paul : Ah ! au fait Jerem ! Tu t'es trompé sur un point.
Jeremy : Lequel ?
Paul : Tu n'es pas seul dans ce magasin. En m'excluant bien sûr. Sur ce... Bonne chance. Tu vas en avoir besoin.

Je lui fis glisser un tournevis jusqu'à lui et me dirigea vers la porte d'entrée. Je pouvais l'entendre hurler. Je sortais du magasin et vis Christelle venir vers moi.

Christelle : Que s'est-il passé ?
Paul : Jerem m'a protégé face à un zombie, il s'est fait mordre.
Christelle : Il est...

Je hocha la tête et elle baissa la tête, je lui mis la main sur l'épaule et allais en direction de la voiture. Après avoir mis le carton dans le coffre elle me regardait par le rétroviseur.

Christelle : T'as intérêt à me raconter ce qu'il s'est vraiment passé là-bas.
Paul : J'y compte bien.

Elle démarrait la voiture et on commençait à partir.

Chapitre 9 : En cours de route...

Tandis que je somnolais, je sentais une main froide qui me pris par le bras. Je leva la batte mais vis que c'était Christelle. Je la reposa et soupira.

Paul : Ne déconne pas comme ça... Tu m'as fait peur.
Christelle : Désolée, mais je devais savoir...

Je me retournais vers Virginie et la vit dormir.

Paul : Suis-moi. On va parler dehors.

On ouvrit les portières et sortions de la voiture. Je vis qu'on était sur une aire de repos, en pleine nuit.

Paul : C'est pas un peu risqué de rester là ?
Christelle : C'est assez éclairé.

Je me retournais vers elle et m'accouda contre une voiture. Elle s'approcha de moi et se tenait devant moi, en me regardant les yeux.

Christelle : Dis-moi la vérité. Tu ne l'as jamais apprécié Jeremy, je l'ai remarqué depuis longtemps. Il s'est passé quoi au magasin.
Paul : Il a tenté de me tuer.
Christelle : Pourquoi ?
Paul : Il était persuadé que j'aimais Virginie et ne voyais que ça. Il croyait que j'allais lui nuire.
Christelle : Je suppose qu'on est tout les deux au courant de ça.
Paul : Ouais...
Christelle : Et dans le magasin ? ça c'est passé comment ?
Paul : Après vous avoir confié les outils, on est parti chercher des cartons de planches dans l'arrière boutique. Il a alors tenté de me mettre un coup de marteau mais je l'ai esquivé. Puis un zombie est arrivé.
Christelle : T'as laissé le zombie s'en charger alors ?
Paul : Non je l'ai aidé. C'est lui qui a m'a lâché.
Christelle : Tu l'as aidé ?
Paul : J'avais beau le prendre pour un connard, ça restait un ami qui tentait de survivre.
Christelle : Et du coup après ?
Paul : J'ai tué le premier zombie mais Jerem s'est fait mordre par un autre zombie, il s'est faite mordre au poignée.
Christelle : Du coup tu l'as laissé là ? Blessé.
Paul : Il m'a braqué un pistolet à clou et a appuyé sur la gâchette. Heureusement qu'il était vide.
Christelle : Tu as la certitude qu'il est mort ?
Paul : Il y a des chances....
Christelle : Tu as la CERTITUDE qu'il est mort ?
Paul : ... Non. Je lui ai donné un tournevis pour qu'il se défende.
Christelle : Tant qu'on n'a pas vu le corps, c'est qu'il est en vie.
Paul : On ferait mieux d'aller à la voiture...
Christelle : Paul ?
Paul : Oui ?

Elle se jeta sur moi, me serra contre elle et commença à pleurer.

Christelle : Reste avec nous tout le temps, s'il te plaît...
Paul : Je ferais de mon mieux. Ne t'en fais pas.

Je la tenais par l'épaule et alla en direction de la voiture. On monta et commencèrent à démarrer la voiture. Virginie se réveilla.

Virginie : On est arrivé ?
Paul : Pas encore, repose toi si tu veux.
Virginie : Je peux passer devant ? J'ai un peu froid.
Paul : Vas-y viens, je te laisse ma plac...
Christelle : C'est bon, vous pouvez aller tout les deux devant.

J'allais sortir quand Virginie vint s'asseoir sur moi. Je soupirais puis commençais à sourire. C'est alors que mon portable se mit à sonner., chose rare. Je pensais tout d'abord à Thomas mais ce que je vis étais quelque chose dont je ne m'attendais pas.

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Le : 19/06/12
de : Jerem
Message :
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"J'aurais ta peau tôt ou tard, merci encore pour ton tournevis, il m'aura bien aidé, ainsi qu'une scie à métaux. Je récupèrerais Virginie coûte que coûte."
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Je souriais puis tapa un message vite fait.


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Le : 19/06/12
à : Jerem
Message :
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"Catch me if you can"
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J'éteignis mon téléphone puis vis celui de Virginie vibrer sur la banquette arrière. Je le saisis puis regarda : Jeremy

Paul : Il va pas nous lacher le salaud.

"Paul a tenté de me tuer ! Méfies-toi de lui !"

Paul : Kss, enflure...

J'effaçais le message et mis son portable dans ma veste, étant donné qu'elle dormait sur moi

Paul : Il est encore en vie.
Christelle : T'as eu des nouvelles de Thomas ?
Paul : Non c'est pas de lui que je parle...
Christelle : C'est pas vrai... Comment tu le sais ?

Je lui montrais les portables et elle tapa sur le tableau de bord.

Christelle : En aucun cas il faut qu'elle soit au courant ,tu m'a expliqué l'histoire et je te fais confiance, tu ne pourrais pas mentir sur ça. Et puis je te connais depuis 6 ans.
Paul : Merci Christelle.
Christelle : Pas de quoi. Voilà la maison de mon père. Celle du fond là.
Paul : On va attendre le matin, pour ne pas le surprendre.
Christelle : D'accord.

Je m'installa sur la banquette arrière avec Virginie sur moi, comme à son habitude. Christelle abaissa le siège avant et se mit sur le ventre face à moi. Je souriais et elle continua à me regarder.

Paul : Repose toi.
Christelle : J'ai du mal à dormir avec tout ça.
Paul : ça doit faire 2 jours que tu dors mal. Fais-moi plaisir, essaie de te reposer.
Christelle : Je te promet rien mais je vais essayer.
Paul : Je pense pas qu'on soit dérangé, vu que la ville la plus proche est à 3H de route...
Christelle : Je te l'avais dit que c'était isolé.
Paul : Je ne pensais pas autant à vrai dire.

Je lui passa ma main dans ses cheveux et elle eut un frisson. Puis elle l'utilisa comme oreiller et s'endormait peu à peu.

Seul réveillé, je commençais à réfléchir sur la suite des évènements. On allait rencontrer d'autres problèmes et d'autres conflits mais quand ?

Je tâchais de me vider l'esprit mais le message de Jerem me restait gravé dans la tête. Qui me dit qu'il n'est pas déjà en route pour venir ici ? Quand arriverait-il ? Comment a t-il fait pour survivre ? Trop de questions qui me restaient sans réponse.

Je tombais de fatigue, n'en pouvant plus d'avoir révélé tout cela, que se passerait-il ? Y-aurait-il un bouleversement dans cette vie de survivants ?

Je m'endormis sans m'en rendre compte, en continuant de vivre au jour le jour.

Pas mal j'aime bien

J'avais pas lu depuis un moment, continue ^^

J'écrirais plus souvent durant les vacances, je compte faire durer mon RP ^^